Seigneur sans cesse tu m'indiques qui est mon premier prochain.
Le plus souvent, c'est facile : celui que j'ai le plus de mal à aimer, c'est lui ! L'enfant L'homme La voisine Mon client Ma mère L'amie L'homme assis par terre dans la rue Son visage change, ses blessures, mais mon coeur résiste à s'attendrir. Et puis comme une porte dont tu pousserais les battants avec la force de tes deux paumes appuyées, il cède.
Seigneur sans cesse tu m'indiques comment aimer. Le plus souvent, il s'agit simplement de ne pas tourner le dos. D'offrir mon visage, mon sourire, mon écoute silencieuse. Mes bras.
Aide moi aussi à comprendre quand c'est moi le prochain.Amen.
Ces derniers jours, je repense au film Winter Sleep et au personnage principal qui se prend pour un humaniste et qui l'est au niveau des idées, alors qu'il agit comme un salaud. Ce film m'a beaucoup ennuyée sur le coup mais ce personnage agit en moi comme un repoussoir, comme le modèle de ce que je ne veux pas être. Merci l'art.
Oui
mais parfois ce prochain abuse, donne les coups reçus antérieurement et peine tellement à les digérer et pardonner au "bourreau" qu'il se venge sur la personne qui donne généreusement et offre un visage souriant
alors tendre le miroir pour se protéger et lui renvoyer ce qui n'appartient qu'à lui pour qu'il parvienne à aimer et partager plutôt que frapper
car ce dans quoi nous mourrons n'est-ce pas l'amour partagé?
Heu copies et bois maintenant, sans partage!
Douce fin de semaine :)
Rédigé par : BBurson | vendredi 10 octobre 2014 à 05:44