Qu'est-ce qui change la nature d'une rentrée ?
L'an dernier, j'étais pressée de revenir travailler. Pendant une bonne partie des vacances, je m'étais sentie à moitié endormie et je savais qu'un projet excitant (l'écriture de Trouver son ikigai) m'attendait sur ma table (et mon lit) de travail. Gorgée de tout le repos accumulé pendant 5 semaines, j'ai écrit avec une joie et une énergie folles : j'étais absolument concentrée par le sujet, et par l'objectif, rendre le meilleur livre possible dans le délai imparti par l'éditeur.
Cette rentrée... pas d'ikigai en vue. Le livre qui m'était commandé, je l'ai rendu en juin. J'ai des projets "à moi", et ils sont encore tout mous. Malgré le repos, j'ai peu d'énergie. Je n'arrive à m'engager dans aucune des pistes que je me suis donnée, je ne sais pas laquelle choisir, tout me semble empreint d'un gigantesque à quoi bon.
En 2017 je comptais les jours avant de reprendre le boulot, avec fébrilité ; en 2018, je comptais les jours avant de quitter les arbres, la lumière jaune, les rivières...
"Paris, c'est dur au début." écrivait hier ma copine Julie Coudry (que j'ai interviewée pour Trouver son ikigai, bouh, c'était trop bien d'écrire ce livre !!!)
Allez. Ça va passer. Je vais tranquillement vider mes sacs, mettre de l'ordre dans la maison, et dans mes idées.
(Une chose qui, je le pressens, risque de m'aider, c'est de me fixer quelques engagements comme celui que j'ai pris hier, "venir écrire tous les jours sur le blog les jours où je travaille à la maison", oui, to show up avec mes dons, que je sois d'humeur ou pas. Tiens, d'avoir écrit ça, d'avoir trouvé cette mini piste, je me sens déjà plus vaillante. Bonne journée mes chéries-chéris !)
Bon retour !
C'est un plaisir de te retrouver et de te lire :)
Belle rentrée
Rédigé par : Cloudy | jeudi 23 août 2018 à 21:51