Les chouchoutes ! à la fin d'une nuit difficile, j'ai eu une illumination. Enfin, une réponse à ma question Où dois-je être ?
Ma copine G. me raconte que pour rester à flot, elle écoute des podcasts en rangeant la cuisine. "Ça me tire vers le haut", me dit-elle. "Ça me donne de nouvelles directions."
Moi aussi j'écoute des podcasts, je ne sais pas où ils m'emmènent, ceux de Laure Adler m'émeuvent, ceux de Matthieu Garigou Lagrange souvent me font jubiler, ceux d'Antonin Archer me renvoient à la pensée inconfortable que je n'ai pas d'objectif précis dans la vie ; en ce moment j'ai plutôt envie de me tourner vers des figures paternelles. Oh ce n'est pas moi, le moi conscient qui décide, c'est l'autre moi, mon âme, qui a soif de ces pères. Une direction. Des limites. Alors oui je suis heureuse et j'ai besoin de me connecter à Seth, mon père de business ; au Padre, le curé de ma paroisse (lui je n'ai pas été le chercher loin mais c'est la première fois que je suis tant amie avec un curé ! et à la fois, je le laisse tomber en permanence, je ne viens plus à la messe, j'arrête d'écrire les prières, une vraie pratiquante en pointillés. Cette attitude n'est pas idéale, et c'est ce dont je suis capable aujourd'hui).
Ce matin, je ne suis pas allée à la messe comme j'en avais eu l'intention, mais en réécrivant les prières hier je me suis reconnectée au petit livre de méditations quotidiennes, mois par mois, auquel je suis abonnée. Il s'appelle Parole et Prière et franchement, quand je le lis, je suis souvent très apaisée, et contente (en plus que ça me sert bien pour écrire les prières universelles) Et il y avait ce texte du père Jérôme, un moine bénédictin du siècle dernier, dont je n'avais jamais entendu parler avant ce matin.
Je ne sais pas si on peut bien le lire ce texte. Mais il m'a aidée à voir : 1. que j'ai besoin parfois de mes pères spirituels pour décider quelle est la bonne tâche, la bonne mesure de tâche pour moi, et que je dois garder le contact avec eux. et 2. qu'un des boulots avec lequel je bataille depuis plusieurs semaines, ce n'est plus pour moi. Trop pas mon sujet, trop mal payé - je dois aller vers autre chose, même si c'est inconfortable de dire stop à une source de revenus. Houps en écrivant ça je me sens toute drôle. Et en n'écrivant pas ces textes que je devais écrire pour ces clients, je me sentais mal...
Les questions, posées sans relâche, trouvent toujours leur réponse. Ensuite la difficulté pour moi (quelle partie de moi ?) c'est de finir par suivre la réponse qui est donnée, même si apparemment ça n'a rien à voir avec le schmilblick. Car la partie qui sait tout, elle sait tout justement, elle voit en avant de moi. Elle voit plus loin.
Bonne journée mes chéries-chéris !
(Et comme un bonheur ne vient jamais seul, je viens de découvrir une super newsletter : Business au féminin. Et ping, je suis dedans ! Merci, Manon Dampierre !)
So sexy sur Business au féminin ;)
Rédigé par : Cloudy | jeudi 20 septembre 2018 à 18:29
On voit bien le texte. Merci de l'avoir rendu lisible sur ce blog.
Rédigé par : Nathalie | samedi 22 septembre 2018 à 13:52
Bonjour Christie, où peut-on trouver ce livre? Merci pour ce texte ibspirant😀
Rédigé par : Isabelle van Bastelaer | dimanche 23 septembre 2018 à 11:13
Avec plaisir, Nathalie. Isabelle, c'est une revue, Parole et prière, éditée par Artège je crois.
Rédigé par : Christie | lundi 24 septembre 2018 à 15:09