Merci pour vos passages, pour vos mots, pour vos "commandes" de texte. Je me sens renouvelée. Je mesure à quel point, hum, je courais le danger de tourner en rond sur moi-même. Continuer à demander, à réclamer, à questionner, si de nouvelles idées vous viennent !
Danger évacué momentanément à la faveur d'une idée qui a fait son chemin, de trois mots, J'aimerais t'entendre. Tu me demandes Marie comment je prends les décisions - la vérité, c'est que j'en prends très peu. Ce sont elles qui me saisissent. La seule décision que je prends mais elle est très forte, c'est de demander à être guidée, c'est d'écouter la guidance, d'écouter ce que me dit mon âme, d'écouter ce que me disent les autres à côté de moi et qui sonne juste. Tenez par exemple cette série de billets. Vous voyez à quel point ce n'est pas une décision, un truc tranché. Un jour j'entends une amie qui me raconte son histoire, j'aimerais t'entendre sur tel sujet lui dit son copain, la phrase et ses répercussions creusent leurs galeries, j'en parle au Bootcamp, j'en parle ici, puis une fois que vous m'avez passé commande je n'ai plus qu'à écrire. Mon amie a planté une graine avec ses trois mots, une graine dans un sol fécond et ouvert à la graine, prêt pour la graine, et à présent pousse un arbrisseau. Il restera peut-être arbrisseau, ou deviendra un chêne immense, peut-être aussi donnera-t-il des centaines de bébés arbres si toutes vous vous mettez à demander autour de vous Sur quel sujet aimeriez-vous m'entendre ?
Toutes mes décisions je les prends ainsi, de manière organique, un rêve est né quand j'avais deux ans et à vingt je suis entrée à HEC, oui pour cela j'ai dû quitter mon père et ma mère et me lever très tôt pour faire des annales de maths ; un rêve est né quand j'avais quatre ans et à vingt-deux je suis partie au Chili, oui pour cela j'ai appris l'espagnol, les rêves et les décisions ont un coût, au moment où je tiens cet engagement d'écrire chaque jour sur ce blog, au moment où je réponds à une commande je n'écris pas ma newsletter qui va bien finir par partir. C'est simple pour moi de prendre les décisions, simple comme tirer un fil de laine rouge qui dépassait ou qui était nécessaire dans ma trame, et de faire un pas, et de tirer un peu plus.
Ce qui est difficile parfois c'est une fois prises, les décisions, vivre avec elles. Renoncer à des choses pour elles. Mais ça, c'est une autre histoire.
(A propos d'histoire, hier j'étais l'invitée de Vanessa Lambert dans On se dit tout, Quel enfant étiez-vous, sur France Bleu !).
Merci Christie ! 2 choses me marquent beaucoup dans ton texte : d'abord écouter à l'intérieur et sentir ce qui est juste, et pour ça j'ai besoin de reprendre l'écriture ! et ensuite le renoncement... je trouve ça si dur de renoncer à tous les autres possibles ! bises
Rédigé par : marie | mercredi 30 janvier 2019 à 15:49
Oui c'est dur. Parfois c'est dur. Et c'est ce qui donne du prix "à ta rose"...
Pour écouter ta petite voix, il y a aussi la marche, la natation, la course, le vélo... la méditation, le yoga, la prière, le temps passé dans la nature, plein de possibilités en fait, pas uniquement l'écriture ! Je t'avoue que je fais tout ça. Tout !
Rédigé par : Christie Vanbremeersch | mercredi 30 janvier 2019 à 15:52