- Ah mais trop bien si tu vas à Paris ! On s'y retrouver cet apprème ?
- Hou lou lou lou lou lou que non ! surtout pas !
La réponse a fusé de ma bouche sans même que je réfléchisse ; alors même que la personne qui m'a posé la question est l'une de mes personnes préférées sur terre (t'emballe pas hein, si tu me lis. Et c'est vrai que je t'adore et que tu es l'une des personnes les plus importantes de ma vie). Mais alors.
Une semaine que je prévois ma goguette d'aujourd'hui.
Une semaine... que ma petite aventure, en solo dans les rues de Paris, je l'imagine, la rêve et elle me soutient.
Une semaine que je m'adapte avec parfois un grand bonheur, et parfois un énorme effort, à ce qui est attendu de moi. Animer, écrire, répondre, faire les courses, ranger, patienter, cuisiner, écouter, et c'est la vie, et c'est la vie que je me suis choisie.
Travailler de la maison, y animer mes formations depuis le 19 octobre, c'est à la fois très confortable, et super pratique, et très bizarre, un peu enfermant même pour moi qui ai l'habitude (20 ans mes amis !!). Et hier, j'ai commencé à ressentir une fatigue de rester tout ce temps à la maison et à Malakoff, une fatigue devant l'absence de perspective d'un ailleurs.
Et donc...
Partir pour Paris
La grande partie d'une journée
Avec pour seul rendez-vous, Yodji Coiffure rue Vivienne (j'adore mais j'adore : le coiffeur, le salon décoré comme une maison indochinoise, la rapidité, son prix modeste 30 euros shampoing coupe brush, et à chaque fois ma coupe, toute simple, toute réussie)
Et pour la suite : j'avais plein d'idées !
Que j'ai toutes mises au rencart pour suivre mon bout du nez.
Un passage couvert. Parcouru dans un sens, puis dans l'autre.
Un rayon de soleil qui illumine la rue Saint Denis.
Ah une pharmacie, justement je voulais me faire tester.
Envie d'un éclair au chocolat chez Stohrer rue Montorgueuil. Putain ils sont toujours aussi bon.
Tiens si j'entrais chez Quiliwatch ?
Et si je marchais un bout de quai ? Salut les mouettes !
Et si je prenais le bus 95 pour rentrer à la maison ?
Pas de contrainte, autre que la petite pluie, la fatigue dans mes jambes et mon dos, l'envie d'une tasse de thé.
Et du coup, des choses que je n'arrivais plus à faire depuis plusieurs semaines, eh ben cet aprèm et ce soir, j'y arrive.
Une demande à formuler. Une prière à écrire. Bon, c'est tout ! mais je suis heureuse d'avoir fait l'un et l'autre.
Et à présent un coup de fil à ma tante chérie. Un petit soupon en préparation. Un feu dans notre cheminée. Et je montre la photo de ma nouvelle coupe de chez Yodji's !
Bonne soirée, ma chérie-chéri !
Je suis contente d'être en vie.
Comme je te comprends ! Quand je me rendais à Paris (ça commence à faire longtemps que ça n'est plus arrivé) pour deux jours dans le cadre d'une formation ou autre, il m'arrivait de ne prévenir personne, rien que pour pouvoir me balader toute seule, sans but, ou pour faire mes petits pèlerinages à moi et rien qu'à moi, sans me sentir d'obligation ni de contrainte. Par exemple, j'adore flâner dans une librairie et prendre le temps de tout regarder ou presque, c'est difficile si tu sens que la personne à côté s'impatiente et voudrait bien partir. Par ailleurs, je ne connaissais pas la rue Vide-Gousset, très original ce nom !
Rédigé par : Emilie | dimanche 31 janvier 2021 à 16:48
Paris ce n'est pas de sitôt...mais la description de ton salon de coiffure chéri me séduit...il me fait voyager !
Quand tu viendras à Lyon et que les restaurants auront rouvert je t'emmènerai en voyage à mon tour !
Rédigé par : Emmanuelle | dimanche 31 janvier 2021 à 20:28
oh la la avec plaisir ! et pas la peine d'attendre que les lieux fermés réouvrent pour voyager. Si je viens avant, je te ferai signe et on verra comment on s'arrange. J'ai appris avec cette pandémie.. et tout au long de ma vie.. que when there is a will, there is a way. Bon pas tout le temps, but more often than not.
Rédigé par : Christie | dimanche 31 janvier 2021 à 22:16