Toutes ces choses à faire que j'ai écrites sur un petit papier blanc - ces mots tracés à l'encre noire ou bleue, myriades d'actions brèves pour la plupart et que je prends plaisir à réaliser, plaisir ensuite de cocher sur le papier, une petite croix à côté de l'action accomplie.
Le problème c'est au fil de la journée, toutes les nouvelles demandes qui me parviennent - celles que me font les gens, celles que je me fais à moi-même. Enfin, le problème - la vie ! quelle chance d'être en contact avec la vie ! Mais bon, nouvelles idées, nouvelles demandes = nouvelles choses à faire, et ma to do d'avant n'a pas diminué (enfin, si, elle a diminué des choses que j'ai déjà faites, mais pas des autres !). Et là. Et là, c'est une bonne idée de fixer un ordre des priorités que j'aurais dû fixer dès le début de couper le téléphone portable, de mettre les Variations Goldberg (Bach x Glenn Gould) et d'avancer tambour battant parce que, parce que, ben voilà, J'AI ENVIE DE TOUT FAIRE.
Et le couvre-feu à 18 heures qui rebat les cartes du jeu de Tetris de chaque journée, ouais à toi non plus ça n'a pas échappé !
Bon ben... me reste une heure vingt de boulot avant d'aller faire mes petites courses pour la chandeleur... Une gorgée de thé et je fonce.
Heureusement que tout à l'heure... Une balade à pas lents dans le parc ! Au milieu des grands arbres, des prairies en friche, et surtout des milliers de joggeurs ; et j'ai même vu des wallabees ! et des boucs.
Les artist dates consolent de tout.
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