Bonjour ma Chérie-Chéri !
Comme tu le sais, il y a un peu plus d'un an, j'ai intégré un groupe de supervision professionnelle, sous la "houlette" d'un coach plus expérimenté. Je le cherchais depuis longtemps ce groupe, je me sentais très très seule professionnellement même si mes believing mirrors et mon foyer et mon chien qui s'attache à chacun de mes pas, quelque chose n'était pas nourri et criait famine, hurlait.
Et donc, ce coach, et ce groupe, me trouvent.
Ouf.
Et, ce n'est pas simple.
Gros agacement à chaque rencontre. Friction avec des humains.
Et pourtant.
La joie, la joie immense - de me voir progresser avec eux (les 3 femmes qui composent le groupe et notre superviseur).
Déjà, je ne souffre plus de solitude. Mais alors, plus du tout. Problème, évacué (pour le moment, mais 15 mois déjà, je souffle, ça faisait vraiment très mal).
Ensuite, il y ce qui arrive au traitement des questions que je soumets en début, en milieu ou en fin de séance.
"je ne travaille pas pendant le confinement" (ça c'était au début du confinement n°1, tout s'était arrêté pour moi niveau business)
"j'ai reçu un mail sec de la part d'un client, je me sens triste et coincée" (ça c'était il y a un mois)
" j'ai repris contact avec l'un de mes ex amoureux avec qui j'étais restée amie, pour savoir comment il va (je suis retombée sur des cartes postales adorables qu'il m'a envoyées il y a 20 ans). Au bout de deux échanges, paf, pif, il ne me répond pas et ça me rend triste"
Ce qu'il y a de fou, de beau, de doux. C'est bien sûr de déposer mon fardeau dans ce groupe (mais tu me connais, je parle je parle, je le dépose ailleurs aussi). Mais ensuite, je ne sais pas par quelle magie, la réaction de "mes soeurs de supervision" et de notre "père de supervision", m'aide à inventer une réponse à l'évènement, une réponse qui me répare.
Et cette phrase de notre coach : Ce n'est pas une fatalité. Cette phrase qui m'accompagne et me guide et me grandit.
J'ai fini par travailler pendant les confinements, en inventant l'Ecole Christie.
J'ai répondu au mail sec de mon client, en lui disant que j'étais désolés de l'agacer, et que j'avais besoin de pouvoir lui dire ou lui demander certaines choses relatives à nos affaires communes.
J'ai demandé tranquillement à mon ex, ce qui faisait qu'il ne me répondait pas.
Les deux hommes ne m'ont pas répondu - mais ça ne m'affecte pas. Car j'ai été capable de réagir d'une manière nouvelle, inédite pour moi - d'entre dans la Christie adulte d'aujourd'hui, sans répéter les schémas relationnelle de la Christie petite d'hier. Et ça c'est fou. Je n'y pense plus, ni à l'un, ni à l'autre ; je ne tourne plus en boucle "leur rejet" dans ma tête - je poursuis ma vie, des questions nouvelles surgissent, et je crée, je continue à avancer.
Ma chérie-chéri, Mes Chemins Buissonniers parlent à tes jambes, à tes yeux, à ton désir d'explorer - et ils sont nourris de cette invention de son chemin propre, à soi.
Ils commencent mercredi 21 avril - ça c'est la mise en place ! Puis lundi 26 avril, la première balade !
Tu peux t'y inscrire dès aujourd'hui, en m'écrivant à christievanbremeersch(at)gmail.com.
Le tarif Early Bird de 99 euros, au lieu de 139, est valable jusqu'à lundi, minuit.
Bonne journée !
Ce post m'inspire, merci, merci :)
Je me sens en solitude professionnelle depuis que ma pro-buddy est partie vers d'autres horizons professionnels et cela me taraude... Je suis en recherche de solutions, je me dis que je dois peut être questionner à te lire...
Et cette phrase du coach superviseur vient résonner mais tellement.
Je lui emprunte et vous souhaite un beau chemin ensemble.
Rédigé par : Cloudy | samedi 17 avril 2021 à 12:08
Ah Cloudy, c'est dur ces moments-là. Et le fait de le reconnaître et de chercher la bonne manière pour en sortir, de cette solitude, ça amène en des endroits passionnants. Je t'envoie plein de bonnes ondes encourageantes.
Rédigé par : Christie | samedi 17 avril 2021 à 19:14