La fébrilité avant / après une pause. J'ai passé trois jours loin de ma table d'écriture. Tant d'engagements, tant d'idées, tellement besoin de jeu et de repos, de lecture et de câlins et de marche.
Comment j'équilibre la production et la restauration de l'appareil de production ?
Lire 10 minutes.
Dormir 10 minutes.
Tremper mes lèvres dans une tasse de thé, vert, sencha, refroidi, bon quand même.
Ecrire, tout écrire sur ma un petit papier et cercler de rouge le plus important (faire le dessin que j'ai promis à Sylvie).
Passer par ici pour râler un coup, enfin, pas râler mais décharger une partie, enfin, témoigner de ma fébrilité.
Rêver au dessin que je ferai tout à l'heure, empli de flacons ambrés et de plantes fabuleuses... ma pharmacopée personnelle !
En attendant de le dessiner, verser quelques gouttes de l'un de mes mélanges, citron + lytsée, dans le creux de mon poignet.
Et à présent - zou ! Je replonge dans mon petit papier blanc, bien rempli de choses heureuses et choisies.
Je reviens un peu plus tard, un peu posée. Bison-bisettes, ma chérie-chéri.
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