Le temps suspendu avant de partir pour Belle-île. Je n'écris pas "en vacances" car ce juillet j'ai prévu - bon, j'ai prévu de profiter de l'île et des personnes qui y sont et - de faire avancer deux projets et cela va demander du temps et de la concentration et de voir loin et de chercher des informations, bref des activités avec lesquelles je ne suis pas à l'aise sur toute la ligne. Et c'est le propre des projets intéressants, emmener vers un progrès.
Il me reste trois jours à passer à Malakoff. Je pourrais déjà commencer ce travail, mes recherches, et je n'y arrive pas, je n'arrive pas à m'y mettre. Besoin d'être installée et aujourd'hui je me sens en partance, le contraire d'installée, je vais devoir me désinstaller, descendre dans le jardin les 40 pots du balcon, préparer les bagages, prendre la route, rencontrer d'autres rythmes, trouver un nouveau rythme.
Est-ce bien raisonnable de prétendre travailler d'autre part ?
Mais je l'ai toujours fait !
Et le moment est propice !
Alors ! Alors quoi ? Pourquoi je m'inquiète ?
Tranquillise toi, je me dis. Vas avec la force que tu as.
Bonne journée, ma chérie-chéri.
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