Bonjour ma chérie-chéri !
Si j'étais si contente l'autre jour de m'être rendue disponible à la jeune femme "en détresse", qui avait si mal au ventre dans le passage vers le jardin du Palais Royal, c'est que très souvent je dis non. Et je sais en général très vite quand je ne veux pas faire quelque chose, que ce n'est pas juste pour moi - je n'ai pas envie, pas le temps, déjà essayé et c'était horrible...
Dans les 15 derniers jours j'ai dit non à Mener une opé de fund raising pour une cause qui a du sens pour moi (mais le fund raising, non merci) ; mener une enquête pour savoir si la mère biologique d'un inconnu était encore en vie ; et déjeuner avec une ancienne cliente en compagnie de ses petits-enfants.
J'ai su tout de suite que je devais dire non à ces trois propositions ; et que c'est dur, de décevoir mes interlocutrices appréciées, qui comptent sur moi, parce que je sais que ce n'est pas un bon plan, pas ma place, et ou que je vais m'épuiser à faire ce qu'elles me demandent.
Je sens après qu'il y a un froid. Et c'est dur d'assumer ce froid. Je ne suis plus la chouchoute !
Ben nan.
Et mes nons me rendent disponible pour faire ce qui a du sens pour moi - écrire sur ce blog ! concevoir proposer et accueillir au sein des programmes-compagnons ! Mes nons donnent du prix à mes ouis.
(Un exercice que je fais pour m'entrainer à dire non, c'est noter dans mon agenda, au moment de mon bilan hebdomadaire, les nons que j'ai prononcés la semaine précédente - et ce qu'ils m'ont coûté !)
Et toi ma chérie-chéri, tu arrives bien à dire non ?
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