maviesansmoi

what would cheer me up ?

Dans sa newsletter, l'artiste textile Jen Hewett fait référence au "fake spring" - ces journées de soleil où la température est tiède et les bourgeons explosent. Elle prévient aussi que le vrai hiver va revenir avant l'avènement du vrai printemps. 

Ben on en était là, hier - un faux printemps splendide et joyeux qui nous faisait croire que ça y est !! 

Et puis aujourd'hui, bam, brouillard, purée de pois, mal dormi, mal au dos, scooters garés au milieu de trottoirs où passent des dizaines de poussettes, plafond de virement sur le compte en banque, bam. 

Je pense comme souvent, à ce poème de Charles Baudelaire, enfin, à l'ouverture de ce poème fort bien nommé je crois, Spleen. 

Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle... 

Je n'ai jamais appris la suite (ou elle n'est pas rentrée) !

En revanche, ce que j'ai fait ce matin c'est que je suis allée marcher avec Hush et ça m'a permis de comprendre ce qui m'inquiète et de mettre du mouvement là dedans. En rentrant, j'ai aussi commencé une petite liste qui me semble nécessaire vu le niveau de brouillard et de gloom autour de moi et en moi. What would cheer me up ? et les réponses abondent... 

What would cheer me up ?

Allumer les bougies dans mon bureau would cheer me up 
Regarder les looks avec ma mini-jupe en jean would cheer me up
Créer une bonne odeur dans mon bureau (j'ai mis sur mon cercle en céramique qui va sur le radiateur, quelques gouttes de ce mélange méditation qui sent tellement bon !)
Dessiner avec mes nouveaux crayons de couleur - je ferai ça à la pause ! 
Un trait de bleu marine sous mes yeux et un petit coup de brillant sur mes lèvres
Porter la belle paire de boucles d'oreilles que je me suis offerte pour Noël
Me faire une queue de cheval et nouer un ruban de velours bleu marine dans mes cheveux 
Trouver quelqu'un à qui j'ai envie d'écrire une thank you note - et l'écrire ! 

C'est un bon début non ? Voilà mes premières idées - pas toutes aussitôt dit, aussitôt faites, mais certaines oui ! 
Je sais que.. cette liste continuera à s'alimenter au fil de la journée.. pas comme une suite d'injonctions, plutôt comme une suite de plaisirs doux et réconfortants que je peux choisir de m'offrir, ou pas. 

Et toi ma chérie-chéri - what would cheer you up today ? I would love to hear ! 

*** 

Samedi matin le 2 mars, parait le nouveau numéro de 👁 Plenty of paper, LA lettre qui t'accompagne dans l'entrée en week-end ! et qui allie les idées saugrenues aux questions qui ramènent à soi - en passant par des ouvertures sur le monde. Si tu veux la recevoir, c'est par icitte. 

*** 

Parmi les choses qui me cheer up, ce sont les premières participations que je reçois, au concours pour tenter de gagner l'un de mes 2 petits livres qui sort aujourd'hui ! Hiii ! J'ai hâte de te lire !! 

taratatam tam tatam ! grrrrand concours pour jouer et (tenter de gagner) l'un des merveilleux petits livres

Ma chérie-chéri,

je te propose un concours qui commence aujourd’hui et se termine le 13 mars : joue et gagne l’un des 6 petits livres dédicadessinés par moi !

À l’occasion de la sortie (imminente !!! jeudi 29 février !!!) des deux petits livres 5 minutes pour changer avec le kaizen, et 5 minutes pour trouver son ikigai, écrits puis réécrits par moi et illustrés et mis en page par Chimène Vanbremeersch*

je t'invite à répondre à l’une des deux propositions suivantes :

1. Un petit pas que j’ai fait pour changer, suite à la lecture de maviesansmoi OU de Plenty of paper - avec cette proposition, tu concours pour le livre "5 minutes pour changer avec le kaizen" ;
2. Une des manières dont maviesansmoi OU Plenty of paper m’a mis sur la piste de mon ikigai - c’est-à-dire, ma bonne raison de me lever le matin - avec cette proposition, tu concours pour le livre "5 minutes pour trouver son ikigai". 

Comment participer ?

Hé bien, une fois que tu as rédigé ta réponse, tu m’écris à [email protected] ; tu m’indiques l’adresse postale à laquelle je te l’envoie si tu gagnes **. Je ne l’utiliserai que pour cet usage.

En participant au concours, tu m’autorises à utiliser ta réponse dans ma communication sur les réseaux sociaux, associée à ton prénom.

Comment les gagnant.e.s sont déterminés ?

Le concours prend fin mercredi 13 mars à minuit. Je tirerai les réponses au sort : une participation, un prénom sur un petit papier - hop, un chapeau par livre, je mets les petits papiers pliés dans le chapeau correspondant, et je tire 3 papiers dans le chapeau "5 minutes pour trouver son ikigai " et 3 papiers gagnants pour 5 minutes pour changer avec le kaizen.

Les 6 gagnant.e.s seront dévoilé.es sur mon blog et avertis par mail jeudi 14 mars.

Voilou voilu ! Je te souhaite une bonne inspiration et j'espère que le concours te donnera envie d'y participer.
Dans les points positifs, tu as BEAUCOUP plus de chance de gagner que si tu joues au Loto.
Dans les points négatifs, bon.. l'enjeu n'est pas 17 millions d'euros !

Christie

* et à l’occasion des 20 ans de mon grand maviesansmoi et des 18 mois de Plenty of paper mon gros bébé !

** Ah oui point important, j'envoie le livre à une adresse en France, en Belgique ou en Suisse - si tu habites un autre pays, tu me donnes une adresse en France où quelqu’un peut te le garder au chaud. 

les interstices

ma chérie-chéri, 

hier matin j'ai réfléchi à mon bilan de la semaine - je fais ça souvent le lundi matin, dans mon agenda, quand j'ai 1/2 heure devant moi - et ça m'a donné plein d'idées de billets à écrire. 

Les salopettes
Mes gourous du moment
S'influencer mutuellement

Cette mini-liste de billets que je vais peut-être écrire (si de meilleures idées ne me viennent pas entre temps, je considère les idées comme des potentiels et pas comme des diktats) et ma rencontre avec Philippe Mangeot, et notamment la réflexion qu'elle suscite sur ses angles morts et ses silences - les interstices, le négatif... Me fait me poser la question sur comment moi je choisis mes sujets. Mes angles morts. Mes interstices. 

• Bon ben. Un truc me passe pas la tête. Je me dis, Ce serait chouette d'en parler, d'écrire dessus (comme par exemple les salopettes hiiii comme j'aime ça les salopettes !!). Du coup je note l'idée dans mon carnet et quand j'ai envie d'écrire sur mon blog si j'ai oublié l'idée : je retourne à mon carnet et je pioche.
• Ou alors, j'ai décidé d'écrire chaque jour, je n'ai pas d'idée préconçue de ce que je vais écrire, je raconte le temps qu'il fait depuis ma fenêtre et ce qui se passe dans mon corps.. et pif, ça déroule, ça déboule. Ça = les mots, les phrases, le texte.
• Ou alors, j'ai un objectif genre "parler d'un programme que je lance" ou d'un livre que je viens d'écrire ! Ou de ma Plenty of paper chérie ! 

Mais ça ne nous dit pas pourquoi certains sujets sont exclus et d'autres, prépondérants. Peut-être que les exclus de mes billets (je pense à la sexualité et à la politique, qui eux sont présents dans les textes de Philippe) - je ne me sens pas compétente pour en parler ? Et peut-être que les prépondérants - même si je ne suis pas compétente - je m'en fous d'être compétente ou pas car ils m'intéressent suffisamment pour avoir envie d'élaborer ? 

Tout ça pour te dire que. Je me demandais, ma chérie-chéri.. ce que toi tu voyais.. dans les interstices... dans le négatif de mes textes quotidiens.. que j'écris day in, day out.. sunshine or rain ? 

Bon aprèm ma chérie-chéri ! 

take your broken heart

Take your broken heart, and make it into art. 

Cette phrase de Carrie Fisher, a présidé à la création de maviesansmoi il y a 20 ans et 2 jours, le 24 février 2004. Elle est toujours un moteur - l'un de mes moteurs, j'ai aussi fait la promesse (broken heart ou pas broken heart) de venir écrire ici chaque jour "de pas vacances, de pas formation". 

L'autre moteur bien sûr ce sont tes yeux, ton coeur, tes mots, la certitude de ton passage ! la rencontre de nos âmes et de nos vies. 

Je ne sais même plus dire tout ce que ce blog m'a donné, me donne. C'est fou. C'est trop ! Et je repense à la phrase d'Anne-Sophie Najda, que j'ai connue... grâce à maviesansmoi, elle dit Si tu es là pour le yoga, le yoga sera là pour toi. Cette phrase se vérifie pour le yoga et moi, mais en vrai, elle se vérifie pour toutes les disciplines qui dépendent de moi. En ce moment par exemple - j'y suis pour le dessin - et le dessin est là pour moi (même si, comme mes mouvements de yoga, mes dessins sont maladroits ; je crois en leur consistance). 

Happy 20 ans ma vie sans moi ; ma toile de Pénéloppe ; mon lieu d'élaboration et de rencontres ; mon lieu de questionnement - l'un de. 

Depuis que je commence à écrire sur ce blog, beaucoup de mes amis et personnes dans ma vie réelle, m'ont dit "Comme tu t'exposes !"

A l'aube de mes 20 ans (des 20 ans du blog), j'ai rencontré en chair et en os, Philippe Mangeot, qui sur son compte instagram en dit (me semble-t-il) tellement plus que moi. Bref je le lis depuis 5 ans peut-être et il m'a plu d'emblée et j'étais fort heureuse et trouillarde de le rencontrer - après une longue fréquentation via nos écrans, c'est pas sûr que la rencontre se produise lorsque l'on partage le même air. J'aime ce qu'il écrit et j'ai adoré découvrir sa maison et "le fréquenter" pendant cette heure et demie que nous avons passé ensemble. J'étais triste de repartir, ça faisait longtemps que je n'avais pas été si triste de quitter un inconnu - qui ne l'était pas tout à fait puisque ses textes se gravent dans ma tête - pas tous mais certains. 

En l'écoutant, en le regardant mercredi quand nous étions dans son salon, puis ensuite, je me suis demandé pour la première fois "que ne dit-il pas ? que ne partage-t-il pas ? " sur Instagram. 

En l'écoutant, en le regardant, en pensant ou disant "Ah ça oui je me souviens c'était quand vous..." et mon souvenir faisait référence à un post ancien ou pas si ancien dont les détails s'étaient gravés dans ma mémoire. Je me suis demandée à quel point ça lui plaisait ou lui déplaisait d'avoir en face de lui une admiratrice, qui avait l'impression de le connaître parce qu'elle le lit fidèlement depuis 5 ans - mais alors, je ne sais même pas ce qu'il boit au petit dej ni la marque de son dentifrice ni s'il a des intolérances alimentaires, je ne connais même pas son plat préféré. (Ah ben tiens, l'un de ses angles morts est qu'il ne parle jamais de bouffe, ni de pratique sportive ! Philippe a un corps, corps désirant ou souffrant, mais pas corps se sustentant ou suant pour rester souple ou pour le simple plaisir du mouvement). 

Voilà, toutes ces questions et réflexions en miroir m'ont parlé de mon lien à ce lieu, à ce blog. De mes propres angles morts - différents des siens. De mon rapport à vous, des rencontres où la personne en face, à tout ce que je dis, me répond "oui je sais je l'ai lu dans ton blog" - et alors j'ai envie de partir en courant ou de mettre mes mains sur mes oreilles. Cette rencontre m'a fait penser à la profondeur de la tendresse que les mots lus chaque jour peuvent induire, la manière dont la séduction opère par les histoires avant d'opérer - ou pas - par les corps. 

Ma chérie-chéri- même si la pluie, même si la mélancolie, je te souhaite un lundi resplendissant ! Et si ton heart est broken ou même à moitié broken.. tu sais ce qu'il te reste à faire ! 

Pour en revenir à ce blog - avec sa modestie, avec sa consistance, avec sa diversité et son honnêteté malgré les angles morts (décidés ou involontaires) - je crois bien que c'est pour le moment, l'oeuvre de ma vie ! 

l'appel contrarié du départ en février

Coucou ma chérie-chéri ! 

Je t'écris.. depuis mon fauteuil de bureau orange foncé et bleu canard. Depuis dimanche au réveil, j'ai mal au cou, aux cervicales, et au dos. J'ai été voir Anne-Marie, ma super osthéo ; ça va un peu mieux, beaucoup mieux, et j'ai toujours mal même si j'ai retrouvé mon énergie (ouf) ; je me dis que peut-être... je devrais changer de fauteuil, même si le mien est très très beau. 

Aujourd'hui il continue de faire gris à Malakoff. En face de la maison, un arbre dans le vent, des fleurs roses à ses branches. 

Malgré le gris, et le mal de dos, le printemps revient ! 

I miss la randonnée de quelques jours que je faisais depuis 2011, en janvier ou en février. Wahou, que j'aimais ça, aller à la librairie du Vieux Campeur regarder les topoguides, me demander où partir, préparer mes affaires, prendre le billet de train, et marcher, avoir chaud, ressentir le frais sur mon visage, rencontrer des gens ! Et l'eau, toute cette eau, la pluie, les rivières, les ruisseaux au milieu des chemins.

Je le ressens, l'appel du départ du milieu de l'hiver - et pas assez fort apparemment puisque, depuis février 2021 je ne suis pas partie. 

J'y retournerai. Je repartirai. Je ne sais pas, comment, avec quoi, vers où, mais - There is a time for departure, even when there is no certain place to go. C'est de Tennessee Williams ! 

En attendant - ma chérie-chéri - poursuivons les voyages immobiles ! grâce aux questions !! Et j'ai une question pour toi - sur quel sujet aimerais-tu m'entendre, ou me lire ? 

Et je tombe
via Instagram
sur ce poème de Laura Foley "to see it"

We need to separate to see
the life we've made.
We need to leave our house
where someone waits for us, patiently,
warm beneath the sheets.
We need to don a sweater, a coat, mittens,
wrap a scarf around our neck,
stride down the road,
a cold winter morning,
and turn our head back,
to see it - perched 
on the top of the hill, our life,
lit from inside. 

 

les couvertures

Je ne sais pas ce que j'ai, avec les couvertures.

déjà, je n'aime pas avoir froid. Je n'aime pas que mon corps allongé soit exposé aux regards de ceux qui pourraient passer. Et puis, ma grand-mère (Mam) passait une grande partie de son temps à tricoter ou à crocheter des couvertures - pour donner "aux pauvres" - peut-être aussi à Lourdes, et pour recouvrir nos lits ; bref, j'ai beaucoup fréquenté les couvertures (et ça me fait penser que je récupèrerais bien une ou deux couvertures de son cru, qui ont dû rester dans ma maison d'enfance. Je vais demander à Maman). 

J'ai, à l'heure où je te parle, sur les pieds une petite couverture vert kaki que j'ai tricotée quand Alma avait deux mois - je ne voulais pas qu'elle prenne froit et je ne savais pas qu'on trouvait des couvertures douces et pas chères, dans le commerce. Je me suis lancée, ça m'a pris 6 mois, la couverture n'était même pas régulière et avait des trous que j'ai comblés par des petits patchs en abeilles et en lapins qu'elle adorait triturer. Quand Alma a eu 10 ans je me suis prise à doubler cette couverture avec des tissus dans les verts, dans les bruns. Quand elle a eu 15 ans j'ai cousu des lignes sur ces tissus, pour renforcer les coutures et changer la texture. Bon, mon ouvrage est un peu biscornu mais la couverture nous accompagne Hush et moi, dans toutes nos siestes. 

Parallèlement. Je me suis mise à réparer - retisser le moins grossièrement possible - les trous causés je pense par les griffes d'Hush, sur la très jolie couverture moghole qui nous a été offerte à Nicolas et à moi, par son frère lors de notre mariage. J'ai acheté sur le bon coin, des cartons de laines de toutes les couleurs, et c'est très satisfaisant de voir les trous disparaitre et apparaitre une trame fort différente, moins fine - et mienne, dans le tissu. Je pourrais même dire "nôtre" car c'est Nico qui m'a encouragée à tisser plutôt qu'à patcher la couverture. Ça rend pas mal du tout. 

Quand j'aurai fini mon retissage, je reprendrai mon projet de patchwork - j'ai cherché pendant des années une couverture déjà tricoter que je pourrais doubler avec des tissus, et sans doute après quilter avec des lignes de fil blanc. J'ai trouvé cette couverture à l'Emmaüs près de la maison il y a 3 ou 4 ans, et ai commencé à la doubler avec des tissus issus de vêtements adorés de moi, que je ne peux plus porter car tâchés, trop petits ou abîmés irrémédiablement. Du coup je vais les porter sur ma couverture. Bon, ce travail m'intimide je l'ai laissé en plan pour le moment ET promis j'y retourne quand la couverture de mariage est réparée. 

Oh la la. Tous ces symboles. Avoir bien chaud. Etre recouverte d'étoffes investies. 

Et toi ma chérie-chéri - qu'est-ce qui te tient chaud, au corps et à l'âme ? 

ça n'a rien à voir ; et je me suis mise à photographier des immeubles et des maisons "graphiques", pour ensuite, quand j'ai un moment, les reproduire à ma sauce dans mon carnet. C'est très satisfaisant. Hier j'ai photographié cette maison-là dans la rue située entre ma maison et celle de ma grand-mère. 

pose-t-on, se pose-t-on, me posé-je trop de questions ?

J'aime les questionnements que tu fais naître en moi. 

Quand je demande... à la terre entière !! leur analyse, leur définition, leur ressenti de ce qu'apporte, ce que leur apporte ma petite lettre Plenty of paper, je reçois parmi d'autres réponses (merciiii !!!) cette réponse-là. Les questionnements que tu fais naître en moi. 

Les questions que je pose. 

Quand je me glorifie des questions que je pose, ça fait rigoler tous ceux qui me cotoient au quotidien car - à l'oral - j'ai moins de recul et d'imagination qu'à l'écrit. Et au contraire mes questions à l'oral sont TOUJOURS LES MÊMES. 

Comment tu te sens ? 
As-tu passé une bonne journée ? 
Alors cette douche, elle était bonne ? 
(à mes clientes de coaching) C'est quoi, ton prochain petit pas ? (Cette question je me la pose aussi à moi, très souvent, sur tel ou tel projet). 
J'écris quoi ? 

La répétition est tour à tour sclérosante (Chimène n'en pouvait plus, de ma question sur la douche qu'elle était bonne !) ; et rassurante, ancrante - car le petit pas que ma cliente va se proposer, n'est jamais le même d'une fois sur l'autre. L'image sous-jacente est la marche, car avancer c'est poser un pas devant l'autre et le paysage varie ! et parfois aussi, la destination ! 

Mais quand j'écris ici, ou dans ma lettre, J'AI LE TEMPS DE RÉFLÉCHIR À MA QUESTION. Voire même, de la travailler - dans le sens, j'y reviens, je la repose ou pose mieux si je trouve un angle plus intéressant. 

Merci l'écriture. 

Merci vos mails de réponse à la question "c'est quoi, pour toi, la proposition de valeur de Plenty of paper ?"

Et merci cette propension à questionner que nous avons tous ? enfin, que j'ai gardée moi, je me souviens de l'exaspération de mon amie d'enfance qui demandait Mais pourquoi tu te poses toutes ces questions ? Tu ne peux pas vivre un peu plus simplement ?! Et c'est vrai que j'étais compliquée comme amie, et sans doute je le suis restée compliquée, mais les questions, je suis désolée, ça rend la vie plus intéressante. 

Sauf bien sûr Elle était bonne ta douche. Ma Chimène, je vais tâcher de faire mieux. 

Dans le dernier épisode de Plenty of paper j'avais mis un lien vers des questions GENIALES d'Esther Perel. Pi j'ai foiré le lien (peut-être un acte manqué parce que j'étais jalouse de comment elles sont bonnes ces questions ?). Donc je te remets les questions, elles sont SI BONNES ! Ce soir on va dîner chez des chéris, j'espère oser en poser une ou deux, plutôt que T'as vu quoi récemment au ciné ?

Et toi ma chérie-chéri - c'est. quoi une question que tu aimerais qu'on te pose ? 

Et donc, si jamais tu ne la reçois pas et aimerais la recevoir, cette usine à questions !! Voilà le lien pour t'abonner. Elle parait chaque samedi matin, avec le café. 

 

 

tirer un fil

Samedi matin, j'ai reçu dans ma boîte aux lettres un gros colis. Je n'attendais pas de livraison, je l'ouvre.. C'étaient "nos deux petits livres" (plusieurs exemplaires de chaque), 5 minutes pour trouver son ikigai et 5 minutes pour changer avec le kaizen. Dans mon fort intérieur, je les appelle "5 minutes à la fois", car c'est bien cela la proposition, des lectures et passages à l'action qui l'un après l'autre, permettent soit d'opérer une transformation, soit d'aller à la recherche de ce qui nous donne envie de nous lever le matin. 

La demande d'Anne et Aline, mes éditrices chez First, était de réécrire Trouver son ikigai et Changer avec le kaizen, en "bouchées de 5 minutes" ; et raccourcir le texte car un petit livre ce n'est pas un grand livre ! 

Elles cherchaient aussi une personne susceptible d'illustrer et de réaliser la maquette du texte... Et Chimène, notre Chimène Vanbremeersch, a accepté cette mission. 

Quelle joie de me replonger dans mes textes d'alors (2017, et 2019 pour l'écriture) ; d'en voir "le génie" (le ton enthousiaste, l'écriture honnête et précise) et les écueils (parfois je me perds dans des méandres !!!) ; de réactualiser le texte 7 et 5 ans plus tard, et de refaire les exercices pour moi-même avant de les réécrire tels quels ou de les adapter car je ne procèderais plus tout à fait comme ça aujourd'hui. 

Quelle joie de réfléchir avec Chimène aux illus et de découvrir le résultat de son travail ! La finesse et la beauté de ses illustrations - leur humour ! J'avoue aussi que nos échanges à propos des deux livres, m'ont facilité son absence cet automne. Et puis en travaillant à partir des textes, elle a été un peu obligée de me lire ! 

J'ai beaucoup de chance. D'avoir pu travailler de nouveau avec Aline et First - et de commencer une collaboration avec Anne. 
D'écrire sur ces sujets qui me passionnent - la vocation, et la transformation. 
De travailler avec ma fille ! avec laquelle nous avons déjà appris à travailler depuis avril 2021, quand elle a commencé à illustrer pour moi les bandeaux des programmes compagnons. 

Je ne sais pas si ça durera toujours, le travail ensemble avec Chimène - et tant qu'elle veut bien, j'en profite ! 

Quant aux petits livres : ils coûtent 4,50 euros et seront disponibles dans les meilleures librairies à partir du 29 février. 

Je suis en train de préparer un concours pour permettre d'en gagner 6 (3 Ikigai et 3 Kaizen) - concours impliquant la lecture ou l'écoute de Plenty of paper - bah oui c'est mon objectif du moment, faire connaître ma Plenty of paper, alors tout y concourt !

Je reviens avec le mode d'emploi et les modalités, dans quelques jours. 

Bon aprèm ma chérie-chéri ! et toi, c'est quoi ta bonne nouvelle du jour ? 

 

4 fun things, again

Merci mes chéries-chéris pour vos réflexions passionnantes sous mon billet à propos des dîners ! je ne sais pas qui répondre, je suis juste, contente quand le débat naît ! 

Ce n'était pas très fun - hier j'ai été accompagner mon père et sa compagne Catherine et la famille de Catherine à l'enterrement de sa maman. J'ai découvert la famille de ma belle-mère, et aussi l'utilité d'une tête froide (j'ai pleuré avec Catherine et toute la famille, mais je ne connaissais pas la défunte) dans ces moments de chaos. J'ai aussi découvert et sillonné avant l'enterrement, la ville d'Orléans. Si belle au bord de la Loire, avec ses rues presque piétonnes, ses maisons à colombages et à moulages, et cette Loire exubérante ! Je ne sais combien de villes nous tendent les bras à une heure de Paris, en tout cas Orléans, tu risques de me revoir dans un projet plus long qu'une journée, je commence à être démangée par une vélo route le long de la Loire ! 

Je ne sais pas si tu lis Cup of Jo, mais alors, ces billets de recueil des commentaires des lectrices - les readers' comments, je les adore ! ils m'émeuvent, et me donnent toujours des trillions d'idées et d'envies. 

Mon projet du week-end (à part accueillir Alma qui rentre du skiii ! ça fait trois semaines qu'on ne l'a pas vue, and honestly, I can't wait !) - c'est de m'offrir un ou deux bouquets d'anémones, au marché demain matin (=pas cher), et d'en mettre dans plein de mini vases dans le salon ! 

J'ai aussi envie d'essayer la recette de salade orange sanguines pelées à vif, olives noires et harissa à l'abricot MORTELLE que nous a offert mon pote l'autre soir (mes amis savent que j'adore les cadeaux et petites surprises... Ils m'en font super souvent !). M'est avis que ça peut être délicieux. Et oui, j'ai eu l'idée de la salade salée à l'orange, grâce à la newsletter de mon amie Pascale Weeks. Tu la connais ? Je suis son blog depuis le démarrage (presque 20 ans !!! nos blogs ont une semaine de décalage !!) et je ne pensais pas que je pourrais être surprise et nourrie. Ben si. Cette lettre est généreuse et délicieuse, basée à chaque fois sur un ingrédient. Elle offre des recettes originales et des tours de main, l'autre jour j'ai appris grâce à elle à peler une orange à vif !  

(A propos de newsletter, j'écris ma Plenty of paper today !
Tu la reçois ?
Tu la lis ?
Si oui, est-ce que tu me dirais pourquoi tu aimes la lire ?
Si tu ne la reçois pas encore, tu peux t'abonner, via ce lien ! et découvrir sa version sonore, ici.)

Et toi ma chérie-chéri ! c'est quoi, ton fun thing du jour ? 

equalize, protect, connect

ma chérie-chéri, 

hier soir bous avions des amis à dîner - deux autres couples, présents comme nous... dans les Hauts de Seine, pour la première semaine des vacances de février. J'ai passé une partie de l'après-midi à faire les courses et à cuisiner - et ça a été facile pour moi, l'ensemble du processus. Je me suis rappelée cette période pas si lointaine, qui a duré plusieurs années, où mettre sur pied un dîner me paraissait insurmontable. Trouver la date qui convienne à tous, élaborer le menu, faire les courses, préparer la cuisine, ranger - tout cela me paraissait une montagne à gravir. 

Hier soir, j'ai vu que non - j'y arrive - je ne sais pas ce qui a changé, ce que j'ai surmonté. Pour le moment. 

Une autre chose que j'ai faite, à la fin du dîner hier, j'ai sorti ma boîte avec plein de questions ice breakers dedans. (Celle-là s'achète aux Etats Unis, mais tu peux trouver une superbe collection d'ice breakers ici par exemple). 

J'ai du mal à dire non à... 
Une occasion où je me suis défendue et j'en suis fier.e... 

On a échangé autour de ces deux cartes (en anglais). 

C'est génial, les ice breakers, parce que ça nous sort de nos conversations habituelles (alors, ces travaux ? alors, ton boulot, ça va mieux ?) ; ça nous permet de réfléchir à des sujets importants ; et ça révèle de nous des facettes inconnues. 

Plus, la parole (qui est parfois confisquée par tel ou telle), redevient équitablement partagée. Or je prends très au sérieux ma mission d'host telle que définie par Priya Parker - la patronne des "gatherings with meaning" - des réunions, personnelles ou impersonnelles, qui ont du sens : EQUALIZE - PROTECT - CONNECT. 

Equalize - on a toutes et tous le même statut, y'en a pas un qui peut se montrer supérieur dans le groupe (ça parait évident mais regarde la hiérarchie et qui cause dans les dîners en ville...) 
Protect - personne ne se fait emmerder... 
Et Connect, ben on est mis et on se met réellement en relation, on apprend des autres quelque chose qu'on ne savait pas avant de venir, mais ce n'est possible que si la protection et le statut équitable sont garantis. 

Il faut bien le dire, les ice breakers ) c'est-à-dire des BONNES questions qui changent et renouvellent l'air, aident à remplir ces trois missions. 

C'est peut-être depuis et parce que j'assume un rôle d'hôtesse qui ne fait pas seulement les courses les invitations le menu et la vaisselle (notre lave vaisselle est cassé), que j'assume et apprends à jouer un rôle d'hôtesse qui façonne la conversations MÊME avec des questions sorties d'une boîte - que j'aime de nouveau recevoir mes amis à dîner. 

Et toi ma chérie-chéri - t'en es où, des dîners en ville ? 

*** 

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👁 Plenty of paper, c’est la lettre + ou - hebdomadaire (disons, hebdomadaire avec des pauses), que j’adresse aux personnes désireuses de se relier à ce que nous avons en abondance. Ses particularités ?

🎧 Elle est 100 % écrite, 100 % audio (ici, le lien vers les archives audio !).
🪲Elle donne accès à des ressources, très souvent gratuites, en français ET en anglais.
🌠 Elle se renouvelle par petits bouts, comme toi, comme moi !

🫖☕️Ah oui, et elle arrive dans ta boîte aux mails avec la tisane du vendredi soir… ou le café du samedi matin !

" Plenty of paper favorise la transition entre la semaine et le week-end ; elle m'aide au changement de rythme. J’aime bien qu’elle parle de toi et qu’ensuite tu viennes me chercher avec des questions qui toujours, me font réfléchir et bouger."
Julie

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