maviesansmoi

une fin, un début

Bonjour ma chérie-chéri, 

hier j'ai terminé l'écriture du premier jet de mon livre - la suite de Trouver son ikigai. J'ai écrit la conclusion, et les remerciements. 

Jaillir - c'est ça que j'aime. Et un livre n'est pas seulement un jaillissement, un livre est aussi... du travail, du retravail, du re-retravail. Je me sens heureuse et un peu triste d'avoir terminé cette étape du jaillissement ; et impatiente et trouillarde de me confronter au texte écrit pour le nuancer et en faire "quelque chose". Un objet partageable et utile et recevable et un objet qui ne soit pas "moi" mais qui soit oui, la matière d'un livre. 

Ce qui m'aide - les cafés. Je vais aller travailler au café ! pour me nourrir justement des influx extérieurs. 
Ce qui m'aide ! la présence de mon éditrice, Anne, qui attend le texte. 
Ce qui m'aide - l'intention d'amour accru (je veux mettre plus d'amour) dans mon texte
Ce qui m'aide - les crobards que j'ai décidé de dessiner pour illustrer le texte (qui seront dans le livre, ou pas - mais moi je les dessine - et je continue à jaillir !)
Ce qui m'aide ! écrire ici, où j'ai le droit de jaillir et de ne pas me relire... où je ne termine pas, où je ne suis pas payée, non plus
Ce qui m'aide ! concevoir et écrire 👁 Plenty of paper, et parler et développer l'audience de Plenty of paper, garder un lien avec mon activité de Batterie nouvelle alors que je ne conçois pas pour le moment de programme-compagnon ! Toute mon énergie professionnelle est tournée vers le livre en cours et mes clientes en coaching. 
Ce qui m'aide ! les petits mots que je reçois chaque jour dans ma messagerie Instagram, de lecteurs russes et allemands et italiens de mes livres Ikigai et Kaizen ! J'avais raison de désirer être traduite, quelle joie ces messages !
Ce qui m'aide - tes petits mots ici et là, merci !!! 

Allé. Au boulot. Discernement finesse et fortitude. 

Et pour toi ma chérie-chéri - c'est quoi le gros boulot de tes jours à venir ? 

les portes de l'âme

Bonjour ma chérie-chéri ! 

Comment vas-tu en ce beau lundi ? Fait toujours pas chaud chaud mais à Malakoff, le soleil brille - j'ai sorti tous les plants qui attendaient sagement de l'autre côté de la fenêtre, trois boutures de verveine et trois ou quatre tomatiers et deux courges je ne sais plus lesquelles - allez prendre l'air mes chéries. 

A la question "what should i write about on my blog today", j'ai reçu la réponse "relis ton carnet". Sur mon carnet, j'ai trouvé.. More questions. 

Les dernières en date - merci mes deux rêves (j'ai rêvé ces nuits-ci, ou plutôt je me suis rappelé de mes rêves) ; bon ce ne sont pas des questions mais tu vas voir. Les trois questions en date de jeudi 25 avril : Comment je crée les conditions du miracle ? 
Si c'était facile, comment ce serait ? 
et Quel sera mon prochain coup d'éclat ? 

Ce qui est marrant, enfin, ce qui m'amuse, c'est qu'aussitôt posées mes questions, aussitôt des réponses se sont mises en branle dans l'Univers.

Jeudi soir : mini coup d'éclat qui s'est incarnée dans une super réunion que j'ai animée, pour mon asso L'Oasis des familles.
Bon maintenant faut que je rédige le compte rendu.. énorme flemme mais je vais essayer d'être à la hauteur de ce qui a bien commencé et de bien terminer !!

Si c'était facile, comment ce serait hé bien j'animerais ma réunion avec coeur, humour et l'aide des participants et j'écrirais ce compte rendu en 20 minute chrono.
Si c'était facile je déroulerais mon plan d'écriture et zouip.
Si c'était facile je rêverais la nuit, me souviendrais de mes rêves et analyserais mes deux rêves, leur demandant de me révéler leur sagesse ; puis agirais selon leurs conseils - ce que j'ai fait ce matin, et wahou, it felt sooo right.
Un rêve d'amour - qui me dit en substance Cire tes chaussures et prends mieux soin de ta beauté -
et un rêve de carrière qui me dit, Ecoute ce podcast et Partage le mail de ta copine et Demande ce que tu veux dès les premières lignes de ta Plenty - je vais le faire dans la prochaine édition que j'écrirai vendredi. (Si tu veux écouter l'épisode paru samedi 27 avril, sous le titre emprunté à - la question de !!- Paul Valéry, Que serions-nous sans le secours de ce qui n'existe pas - c'est ici). (Et si tu veux la recevoir presque chaque samedi matin pour ton petit dej, tu peux t'abonner ici)

Prochaine étape bébé : continuer à questionner ! reporter toutes mes questions 2023-2024 dans un doc Word et voir celles qui m'activent ! et regarder où mes questions me mènent, pas japonais, cailloux du petit Poucet... 

Ma chérie-chéri ! c'est quoi toi tes questions du moment ? 

 

quel sera mon prochain coup d'éclat ?

 

Ma chérie-chéri, 

je "retombe" sur cette page de Elle encadrée il y a 6 ans, et je me dis, Wahou c'était génial cet article et ce dessin de Soledad Bravi et ça fait 6 ans ! Chaque trimestre au moment du changement de saison je fais le point notamment sur mes coups d'éclat, du trimestre passé et du trimestre à venir. Définition du coup d'éclat telle que cette notion m'a été présentée en 2006 par Isabelle de Kerviler : un truc que tu fais où tu te dépasses, et où tu te dis Mais qu'ai-je été faire dans cette galère ? Et qui te rend visible ou fière ou heureuse, et te sort bien évidemment de ta comfort zone. 

Parmi les coups d'éclat dont je me souviens, y'a eu mes Bootcamps... Certains programmes-compagnons.. Mes marches à travers la France de février... Un atelier donné pour Air France, enfin, vendu et bien vendu en fait ! 

Bon, on est le 25 avril on ne change pas de saison ET j'ai quand même envie de fomenter un nouveau coup d'éclat. Sauf que, j'ai pas le début du commencement d'une idée de mon prochain coup d'éclat. 

Donc je vais faire deux choses. Trois choses !! (hiii ça par contre des idées de listes ça me manque rarement). 

Première chose, stick to the plan - finir d'écrire mon livre ! on y est presque, aujourd'hui je termine le dernier chapitre après me restera plus que la conclusion l'introduction les interviews à dérusher et faire valider et le 2ème jet ok on n'y est pas tout. à fait. 

Deuxième chose te demander, Toi, c'est quoi tes coups d'éclat dont tu te souviens ? 

Troisième chose, As-tu des idées de coups d'éclat pour moi ? 

Comment aimerais-tu me voir éclater ? 

(Et en écrivant ceci je m'aperçois à quel point en vrai je ne suis pas une personne éclatante ! Mais plutôt "un petit âne gris" dans le bon sens du terme hein j'adore les ânes, qui fait son job jour après jours après jour ; par exemple, j'adoooore toujours autant mon nouvel objectif enfin pas objectif ma résolution de travailler à développer l'audience de Plenty of paper 10 minutes par jour, c'est pas un coup d'éclat mais une attention quotidienne, comme avec mon balconou, comme avec ce blog et plein de trucs). 

Bonne journée ma chérie-chéri ! Il fait un temps de rêve à Malakoff aujourd'hui ! 

attaque de colère

Ma chérie-chéri, 

depuis hier, 20 heures, j'ai une attaque de choses qui m'énervent. Y'en avait et y'en a tellement que j'ai commencé à les noter - comme je faisais parfois une ou deux fois par an de manière réfléchie, sans être submergée, sur la proposition de Julia Cameron - toujours elle. Mais là hier soir la colère est venue tout à fait spontanément. 

 

ça m'énerve de ne pas avoir suffisamment fait dorer les morceaux de porc dans le caramel avant d'ajouter l'eau, tu veux manger du porc bouilli ou quoi ? 
ça m'énerve d'avoir oublié à ma réunion mon écharpe doudou, sans elle j'ai froid je me sens nue et j'ai peur de l'avoir perdue pour de bon
ça m'énerve qu'il fasse si froid que j'aie besoin encore de mettre ma grosse écharpe
ça m'énerve à cette réunion d'avoir tout mais tout ramené à moi, dès que quelqu'un prononçait une phrase je disais moi je moi je, sans être capable de m'arrêter !
ça m'énerve d'être énervés par des trucs chez les gens et de faire la même chose, horripilant, cette histoire de tout ramener à ça, ou encore une meuf qui like et commente tous les posts de réseaux sociaux de son mec, genre je pisse bien autour de lui pour démarquer mon territoire... et devine qui like presque tous les posts du sien, de mec ? horripilant. 

y'a une maison à vendre à côté de la nôtre en Bourgogne, on cherche nos voisins ! et ça m'énerve que des gens se déclarent super intéressés et en fait ils n'ont pas le temps de se rendre disponibles ce week-end pour venir la regarder 
tout à l'heure au musée, le gardien m'a empêchée d'organiser ma visite à ma guise et j'en suis encore ulcérée (je n'avais pas l'intention de taguer les murs hein, juste de terminer un parcours de collection permanente avant d'aller voir l'expo temporaire)

Comme c'est mesquin la colère.
Comme c'est énergisant !
Comme elle permet de me dire "la réalité c'est ça, et ça pique, et ça cogne".
Comme elle me permet de me dire "y'a des cons (le gardien ! moi !!) et y'a tellement de doux !! comme ce boulanger au marché si attentif, comme ce serveur aux petits soins. 
Comme elle me donne envie de m'améliorer ! Faire plus attention à mes affaires. Retenir mes "moi je" (en réunion hein.. pas sur ce blog !). Retenir mes "like" omniprésents. 
Accepter qu'il y ait des règles que je ne comprenne pas. Accepter que les autres fonctionnent autrement que moi... 

Bref, merci l'énergie de la colère. 

Et toi ma chérie-chéri - elle te disent quoi tes sources d'énervement ? 

les self-hacks, ou la joie de progresser

Hier, en fin d'aprèm, on est sortis Hush et moi et j'en ai profité pour téléphoner à mon petit frère, enfin, le seul frère que j'ai... qui m'a dit Oh la la je voulais t'appeler aussi, je t'avais même mis sur ma to-do list... pas glam glam ! 

Pour ma part, je ne l'avais pas mis "sur ma liste" ; j'avais écrit dans mon carnet que j'aimerais bien déjeuner avec lui, ce qui équivalait à un sentiment de "ça fait longtemps tu me manques" fort ressemblant. 

Hier encore, j'ai été pas, terrassée mais fort habitée par cette nostalgie habituelle quand je quitte mes filles ou quand je reviens de week-end sans les avoir vues - Alma est revenue à la maison après notre départ vendredi, et l'a quittée une heure avant que nous prenions la route du retour dimanche soir. "Savoir comment ça se passe pour moi maintenant" (certaines "attaques de nostalgie" me tombent dessus sans prévenir, pour d'autres je commence à comprendre l'enchainement des faits) me permet de me protéger - par de la douceur, par des attentions charmantes, par mon RAIN quand je suis trop triste. Hier j'ai repéré sur Instagram une méga recette de croque monsieur - j'avais PILE ce qu'il fallait dans mon frigo and co pour en préparer UN. Alors déjà ce micro projet m'a fait plaisir TOUTE LA MATINÉE. Puis je l'ai préparé pour mon déjeuner et aille aille aille quel régal. Bien sûr que je vais la refaire, pas avec mes enfants dont une est végé et l'autre sans gluten ! mais avec Nico ou des copines ou je ne sais qui mais alors très très mioum. 

Un autre self-hack - c'est que j'ai décidé de retourner à la piscine plus souvent (j'ai envie de me sentir en forme et canon en maillot de bain et aussi dans mes jeans bref j'ai envie d'une silhouette qui me plait et aussi de limiter les épisodes de mal de dos) et aussi de faire mon artist date de la semaine. Dur-dur de concilier les deux dans une semaine. Dur-dur de sortir de mon périmètre de Malakoff. Or, j'ai deux réunions prévues, une aujourd'hui et une demain - et qu'est-ce que je fais ? Je m'organise pour aller à la piscine après la réunion d'aujourd'hui, et faire mon artist date dans la foulée de ma réunion de demain. Hiii ! c'est pas encore fait mais je suis contente, contente de hacker la Christie qui a oui a du mal à sortir de son coin de brousse. 

Et comme dirait peut-être mon frère - c'est pas très satisfaisant d'en arriver à de tels stratagèmes to get things done. Nous qui avons bouffé des maths et lui encore plus que moi, on a l'amour des belles démonstrations. Mais la réalité n'est pas jolie-jolie. Dans la réalité y'a la pesanteur la flemme la culpabilité le temps passé sur Instagram. En revanche c'est satisfaisant de parvenir à faire les choses qu'on a décidées de faire -  parler avec son frère ou sa soeur, aller à la piscine, aller voir cette expo qui me fait de l'oeil, être triste moins longtemps parce que je pense au croque monsieur du déjeuner. 

Allé ma chérie-chéri - tu m'envoies des pensées ailées pour que je réalise mes beaux projets ? Ceux-là et les autres !! 

Et toi - c'est quoi tes self-hacks du jour - tes manières de contourner tes peurs tes blocages tes habitudes ta paresse, pour réaliser quand même ce que tu t'es promis ? 

Hiii j'ai publié un nouveau cartel sur Instagram pour parler de ma 👁 Plenty of paper. J'adore les comploter, les concevoir et les poster, mes cartels de Plenty ! 
Quant à la livraison de Plenty de la semaine, tu peux 🎧 l'écouter ici et... t'abonner par là, si tu le désires. 

rapports de la faune et de la flore

Ma chérie-chéri, 

Nous sommes lundi 22 avril.

Depuis un mois environ, dès que j'en ai l'occasion (=dès que je remarque des bébétes dans mes pérégrinations à pied ou en voiture, c'est bizarre parce que en vélo j'en remarque moins - mais peut-être je prends moins mon vélo ces temps-ci ?), je note dans mon carnet les bestioles en question.

Y'a des jours où je spote rien ou pas grand chose. Y'a des jours où c'est grand faste. 

De vendredi soir à dimanche soir (nous sommes partis chez nous à Coutarnoux dans l'Yonne) : j'ai vu un faisan à crête rouge dans un fossé ; 4 ou 5 chevreuils en plusieurs fois ; deux lièvres sur la route ; un animal non identifié bondir dans les champs de culture non identifiée ; un chat noir à pattes et museau blanc dans notre jardin ; une fouine ou martre dans les champs ; un animal mort non identifié à la fourrure blonde sur le bas côté de la route ; un hérisson écrasé ; un merle noir au bec jaune devant la cuisine ; un rapace s'envoler devant notre voiture ; j'ai entendu un rossignol chanter la nuit ; j'ai ramassé une mue de serpent en passant le balais dans le grenier ; j'ai chassé une armée de fourmis du comptoir de la cuisine. 

Pi y'a le rataton qui me suit partout où je vais ! mon collant l'air de se trouver là par hasard, Hush d'amour, de plus en plus amour ! 

J'ai vu aussi des lilas mauves blancs et violets dans toutes les haies ; des iris dans nos plates bandes ; des yacinthes des bois d'un joli bleu ; des aubépines qui poussent partout ; des bébés prunes reines claudes dont je sais qu'elles seront délicieuses si elles n'ont pas gelé ; des bordures de routes plein d'étoiles d'ail des ours (on en a ramassé des brassées ; j'ai préparé le meilleur pesto de ma vie) ; j'ai vu des glycines en fleur ; j'ai vu un arbre de judée en fleur dans le jardin des voisins qui nous ont annoncé que ça y est, ils vendent leur maison. Le lias que nous avons planté Nicolas et moi est encore tout petit mais ses deux ou trois grappes ont une merveilleuse couleur violette. Les pousses d'estragon dans le potager à herbes ont ce vert tendre que j'adore. Le chêne a des petites feuilles de 3 centimètres de long. Les bébés ronciers poussent partout où ils peuvent. Des lianes collantes et étoilées envahissent tout ce qui peut leur servir de support pour grimper. 

Quelle joie il y a à remarquer les particularités de la nature ! à m'en souvenir ! à les consigner quelque part. A dire j'étais là, j'ai vu, j'ai remarqué, j'ai partagé un bout de monde avec ces créatures sensibles comme moi, frémissantes, affamées, bondissantes, cachées. 

Et toi ma chérie-chéri - que remarques-tu ces jours-ci ? 

Ces rapports de la faune et de la flore - toutes celles qui ont lu The Artist way - Libérer sa créativité - savent d'où ils viennent. LA GRAND-MÈRE DE JULIA CAMERON ! 13 ans 1/2 après avoir lu le livre pour la première fois, je m'y mets enfin !! mais c'est que je vois tellement d'animaux, ce week-end (et le dernier à Bruxelles mais je t'épargne le rapport consigné dans mon carnet) c'était le grand festival. 

les dents en ordre désordonné

Milky, je garde tous mes carnets enfin je garde

• les carnets de projets de livres
• les feuilles de préparation de mes formations (dans un lutin car ce sont des feuilles éparses et des mind map en pagaille)
• et mes carnets de tous les jours, appelés "mes carnets d'or" - car j'y note mes idées, et mes idées, c'est mon or.

A présent je les range dans des grandes boîtes rouges intitulées du nom du type de carnet
carnets d'or 
carnets d'écrivain
projets Batterie nouvelle 
et plusieurs autres boîtes rouges où j'ai rangé je ne sais plus quoi (je pourrais regarder à droite où elles sont toutes rangées, mais j'ai la flemme)

C'est bien ces boîtes, qui ordonnent et rassemblent. Quand je veux créer une nouvelle formation je peux m'y replonger par exemple dans mes anciens carnets préparatoires - et je sais où les trouver. Mais bon je ne les relis pas trop globalement.

Je garde aussi tous mes agendas car j'y dessine et collage énormément ! Mais ils sont trop gros ils ne rentrent pas dans les boîtes. 

Ah oui je garde tous mes cahiers de dessins ! qui me rendent tristes ; soit je trouve les dessins magnifiques Oh mais je ne sais plus dessiner comme ça, soit je trouve les dessins pourris, Quelles croutes ! Et voilà, je les garde quand même (mais peut-être un jour je jetterai les cahiers trop pleins de croutes). 

Les cahiers que je jette ce sont les pages du matin (dès que le cahier est fini) et les cahiers de boulot (les autres notes que je prends - ça me soule de les garder). 

La machine à désirer se remet lentement en route.

Depuis quelques jours j'ai envie de partir avec mon vélo jusqu'au Mont Saint Michel comme montre Pauline sur Instagram. Je songe toujours à un marathon - bon, déjà, j'ai suis retournée nager hier (le rapport c'est l'endurance !!) - mais moins, je préfère la virée à vélo.
Et j'ai tous mes livres qui poussent comme des dents - celui que j'ai écrit sur l'écriture, qui à présent veut être LU. Celui que je suis en train d'écrire sur le middle âge, qui veut être terminé et peaufiné - on y vient. Et un petit nouveau, que j'ai décidé d'écrire iciiii ! avant de rassembler toutes les histoires et de les peaufiner elles aussi. 

I'm excited. I'm very excited. 

En attendant je vais écrire la Plenty of paper du jour - j'ai prévu de lire et enregistrer un très, très beau texte de Jules Renard que j'ai découvert hier et que j'ai envie de partager.
Si tu n'es pas déjà abonnée, tu peux découvrir le numéro de la semaine dernière ici, dans sa version audio ; et si ça te plait, tu peux t'abonner pour la recevoir chaque semaine, ici.

Si tu es déjà abonnée, et que tu l'aimes, tu peux la partager avec l'un ou l'une de tes ami.e.s. 

Ma chérie-chéri - et toi - quels projets se mettent à fourmiller dans tes jambes ? 

le nouveau carnet

Coucou ma chérie-chéri, 

je suis en train d'écrire (mon carnet du moment) dans un carnet midori, 10 cm par 21 approximativement - le papier est doux et ne transperce pas, la taille est parfaite, il reste ouvert, je l'adore. Certains diaristes ou carnetistes ont opté pour un seul type de carnet, ça fait joli sur les étagères, un Moleskine ou un Midori ou le premier qui leur a convenu ; de mon côté, j'ai caressé cette option mais j'aime trop explorer aussi en matière de papeterie et pouvoir craquer sur un carnet lorsque je me balade. Donc : diversité - mais beau papier, belle couverture, solidité, taille de petite à moyenne pour le carnet que je trimballe partout avec moi, pendant deux à 4 mois. Ce Midori je l'ai commencé le 23 février, et j'écris et dessine dedans tous les jours, quand j'assiste à une conférence qui me passionne je prends force notes, je prends même des notes à la messe, et dans les podcasts que j'écoute, et dans les livres que je lis. J'y écris mes "j'aimerais", mes "je pourrais" - j'aimerais reprendre la course ! je pourrais aller à la piscine en fin d’après midi !

C'est là aussi que je demande "de la guidance", Dear God, what do you think that I should do about X ?

Et les pages se remplissent et se remplissent et j'arrive au bout de même pas deux mois aux deux tiers de mon superbe carnet. La tentation est de ralentir, je n'ai pas envie d'arriver au bout de ces pages blanches ! 

Et puis je suis retournée à la librairie de Malakoff où j'ai acheté plusieurs de mes carnets adorés - la plupart de marques que je ne connaissais pas, d'où l'intérêt de ne pas avoir "un carnet type". J'y ai retrouvé mon carnet en tartan que j'ai eu de novembre à février - mais j'ai choisi une autre marque, un carnet à la couverture fleurie. Et maintenant je suis tranquille, je peux noircir et colorer les pages de mon carnet du moment sans crainte d'en venir à bout - j'ai un beau carnet et appétissant qui m'attend pour la suite. 

Cette attitude anecdotique vis-à-vis des carnets, me parle plus largement de mon attitude vis-à-vis de mes projets de coeur. J'ai du mal à envisager leur fin... sauf lorsque je prévois quelque chose qui me plait derrière. 

Lorsque j'étais partie au Chili, on m'avait prévenue que les volontaires souvent déprimaient l'année suivant leur retour - tellement l'expérience à San Bernardo avait été forte. Je me suis donc prévue un super stage, suivi de vacances de rêve, suivi d'une option de 3ème année à HEC fabuleuse - pas un gramme de déprime j'ai eu. idem, pour m'aider à terminer le livre que j'écris, j'imagine ensuite des projets qui m'enthousiasment. Et du coup j'ai envie d'y arriver - aux nouveaux projets et donc, à la fin du livre. 

Ce que je demande c'est si je ne pourrais pas accepter de rester un peu avec du VIDE.

Ecrire dans mon carnet sans savoir dans quel carnet j'écrirai ensuite.

Ecrire mon livre sans savoir ce que je ferai une fois que je l'aurai rendu.

Cette pensée m'est inconfortable. Je me rends compte que lorsque les filles ont quitté la maison, je n'avais pas le début d'un plan pour remplir ce vide aussi énorme et bon, c'est pas facile tous les jours. C'est pas facile ET peut-être que ça me laisse le temps d'absorber le choc, de regarder comment je vis, comment nous vivons Nico et moi et ce qui m'appelle profondément. Bref, je devrais peut-être accepter ou créer ou laisser advenir ce vide qui me demandera de le remplir de manière juste une fois que le temps sera venu. 

Et toi ma chérie-chéri - comment tu supportes le vide ? 

small talk d'avant le déjeuner

Ecrire ici 5 minutes entre ma séquence d'écriture du matin et le déjeuner.

Venir écrire ici comme je toquerais au volet de ma voisine.

Te parler de ma couleur de mon géranium (rose foncé avec le coeur rouge, je ne m'en remets toujours pas de cette couleur, ni d'ailleurs de mon chef d'oeuvre de balconou qui évolue chaque jour soit par les végétaux qui poussent fanent grandissent s'abiment, soit par ma main qui les déplace arrose rempote ajoute de la terre..).

Te dire mon idée qui insiste de courir un marathon (alors que je n'ai même pas repris la course ! mais le yoga oui, j'en ai fait quelques minutes ce matin, je sens mon squelette qui s'étire et qui me remercie de la souplesse que je lui garde).

Te parler de mon chien qui me suit partout, quand j'écrivais dans mon bureau il était couché sur le coussin que je lui ai aménagé, à présent que je suis assise sur mon lit il m'a rejointe et il est affalé à 10 centimètres de moi. J'aime son air "je suis là par hasard", pas genre il me colle ! Bon ce matin il a vomi sur ma chemise de nuit toute propre. 

Te confier que j'ai eu tellement mal au ventre puis aux reins en Belgique et sur le chemin du retour, que j'ai eu peur d'avoir une pielonéphryte ; après examen (sur internet) j'ai peut-être chopé une bactérie Escherichia Coli, pour m'en débarrasser (si c'est bien elle !!  je fais appel aux antibiotiques naturel, je bois des litrons de tisane de thym ça ne peut pas me faire de mal (et je n'ai plus mal aux reins si ça se trouve j'étais juste déshydratée !). 

C'est marrant enfin marrant, les toutes petites choses que je te raconte quand je me mets en mode "voisine".

Enfin je raconte rarement de gros trucs mais là ce sont tous les petits pans de ma vie. Sans doute que je les raconterais à Elodie, à bâtons rompus, entre deux histoires à elle, lors de l'un de nos déjeuners ou cafés qui m'enchantent (quand elle télétravaille elle vient parfois déjeuner ou caféter à la maison). 

Allé zou ! a comer le risotto - y'en aurait pour deux... et toutes mes copines du coin sont parties en vacances.. 

Et toi ma chérie-chéri - tu lui dirais quoi à ta voisine si tu lui rendais visite aujourd'hui ? 

it's RAINing again

Coucou ma chérie-chéri, 

c'était dur hier aprèm de quitter Chimène ; de descendre sa rue en voiture et de tourner à droite et bye bye. Ce départ m'a rappelé celui il y a 6 mois, quand je l'ai accompagnée pour s'installer puis suis repartie et c'était le début de sa nouvelle vie... 
C'était bizarre d'habiter à l'hôtel à côté de chez elle, de devoir payer pour vivre à proximité de ma fille.
C'était inhabituel d'être accueillie par elle, chez elle, avec ses règles et les façons de faire d'elle et ses colocs.

Pour m'endormir hier soir, rentrée à Malakoff, dans ma maison lumineuse et dans notre lit, j'ai utilisée cette méthode que j'ai apprise cette année pour "processer" mes sentiments qui font leurs montagnes russes - le RAIN. 

R, je reconnais que je suis triste ! 
A, je t'accueille ma tristesse. Tu as le droit d'être là... 
I, j'enquête, j'investigue... Ben je suis triste de ne plus vivre avec mes filles, et triste aussi de ne pas avoir trouvé "le projet suivant", même si cette maison en Bourgogne nous offre des pistes ! 
N, je me chouchoute.. je n'ai pas trouvé comment mais j'étais dans mon lit, cosy, je me suis endormie direct

Et ce n'était pas le but de la faire passer, mais la tristesse ce matin était passée, il y avait une petite pluie sur Malakoff, dans la lumière dorée du matin, quand je suis allée acheter une baguette encore tiède pour notre petit dej, une petite pluie encourageante. 

Ma chérie-chéri, je te souhaite un beau mardi !