maviesansmoi

do the right thing

Ma chérie-chéri, en ce moment je suis obsédée par "do the right thing". 

En ce moment = depuis le début de ma vie !

Comment je réponds à ce message Whats app ? 
Que dire à cette personne qui me fait comprendre qu'elle se sent seule - et je le sens mais je ne sais pas quoi lui dire, comment "empather" ce qui peut-être justement l'aiderait à se sentir moins seule ! 
Qu'est-ce qui est correct, en terme de "disclosure" dans mon livre ? Ai-je le droit de raconter cette histoire ? et cette autre ? quel niveau de détail ai-je le droit de donner ? 
Chimène illustre mon livre - est-ce que ce n'est pas trop de boulot pour elle ? Comment lui faciliter la tâche ? 

Ma psy dit que si on ne se sent jamais coupable c'est que l'on est un monstre. Bon en ce moment j'ai de la marge. 
Et déjà il fait moins chaud j'ai récupéré des neurones. Qui passent dans la culpabilité. Je devrais peut-être voir un peu plus de monde en chair et en os. 

Toi aussi tu te fais des noeuds au cerveau ? 

heat wave

Coucou ma chérie-chéri !

Comment vas-tu en ce jeudi ?

Il y a des promesses qui d'habitude sont faciles à tenir mais. Par exemple écrire tous les jours sur ce blog - d'habitude je n'ai pas besoin de me forcer. Et ces derniers jours - je ne suis pas une fille de la chaleur. Tout me pèse soudain 3 tonnes. J'ai reçu les épreuves de relecture pour mon livre et je les relis en même temps que pour Chimène qui illustre finalement chaque chapitre, la décision a été emportée "à l'arrache", j'imagine et conçois et griffonne des petits dessins qui vont devenir sous son stylet, des illustrations canon. 

Parallèlement à ce travail de l'esprit, se poursuit le programme compagnon ! et mes rendez-vous de coaching ! et le reste de notre vie ! et ben, je suis au bout du bout du roule. On est à 28, comment on va faire si les températures arrivent dans les 40 ? 

Mon antidote ? pas arrêter d'écrire sur ce blog - j'ai promis d'écrire chaque jour et à quoi sert une promesse si ce n'est pas pour être tenue AUSSi quand c'est difficile ? Mon antidote c'est de me programmer des artist date. C'est-à-dire des mini aventures qui me font du bien et me rendent enthousiaste. 

Hier soir, départ à 21h20 pour un immense tour à vélo (j'avais le matin regonflé les pneus !), dans la banlieue "un peu plus loin", Bagneux, Cachan. J'AI ADORÉ. Mais adoré. 

Tout à l'heure, petit tour dans le quartier du Palais Royal, avant et après ma coupe de cheveux. Ils sont coupés au carré à présent. Bon, pendant les 10 minutes qu'a duré la coupe, j'ai pu remarquer à quel point ils sont devenus blancs et gris, mes cheveux. Mais ça me redonne du coeur à l'ouvrage de me demander ce qui serait juste et de me l'accorder. Je pensais que ça me donnerait des idées aussi pour les illustrations du livre - mais c'est un processus différent, les idées semblent venir "toutes seules" quand je les appelle ! Et ensuite Chimène les traduit merveilleusement. 

J'y retourne - je travaille le matin tôt, le soir tard, pour profiter de la fraicheur. Et la journée je fais ce que je peux. 

A demain ma chérie-chéri ! 

la crise et les petits bobos de la plainte

Evidemment, quand la personne vit une crise, là j'ai plus que 5 minutes pour l'écouter se dire et pleurer.

5 minutes pour Chougnon, ça s'applique au tout venant de la plainte, pour les petits bobos, et pour ne pas que la vie soit envahie par la plainte - ni la mienne de plainte, ni celle des personnes qui voudraient se plaindre à moi sur un mode de communication normal. 

Mais quand c'est la crise.. Bien sûr que je suis là et que je peux écouter plus longtemps. Je te tiens par les bretelles du soutif ou de la salopette ou du marcel. Et d'ailleurs pendant ces 5 minutes de Chougnon - je suis là intensément, que ce soit moi qui me plaigne Putain j'ai 5 minutes faut que j'en profite pour bien tout dire ou que ce soit l'autre qui chougne Bon ce n'est que 5 minutes je peux écouter à fond m'intéresser compatir poser des questions pour comprendre. 

En général d'ailleurs miracle quand le chagrin est petit et qu'on se sent bien écouté - ben ça va mieux, ça suffit, on est capable de repartir sur sa bête. 

Ouf. 

Quel miracle l'écoute !

Quel miracle le "containment" - décider de la place que l'on donne à quelque chose. Ni l'ignorer, ni lui donner toute la place. Mais trouver la juste place

C'est comme mon travail ! Qui m'a rendue, qui me rend tellement heureuse cette dernière année. Mais quand même, là, j'y retourne. 

A demain ma chérie-chéri. 

5 minutes pour chougnon

"Develop an interest in life as you see it: the people, things, literature, music. The world is so rich, simply throbbing with rich treasures, beautiful souls and interesting people. Forget yourself." Henry Miller

L'autre jour je suis au goûter - la fête annuelle de mon asso - et l'ambiance est super sympa. Je me suis assise entre deux mamans - une maman d'ado et la maman d'un bébé adorable de 10 mois. L'ado n'est pas avec nous, elle ne veut plus venir à l'Oasis et puis y'a la fête de Malakoff. Bref, la maman d'ado que je connais depuis plusieurs années, commence à me raconter ses problèmes de santé. Ses douleurs de l'abdomen. Au bout de 15 secondes, mon attention divague et je m'intéresse au bébé en train de renverser sa compote sur les sandales de sa maman.... 

Je me souviens quand j'ai eu mon bras / épaule cassée, les tours et détours, douleurs et progrès de ma santé, qui me passionnaient car ils conditionnaient une grande partie de ma vie - je racontais ça à qui que ce soit et au bout de quelques instants ses yeux allaient à droite, à gauche... PERSONNE N'EN AVAIT RIEN À FOUTRE !! Et moi j'avais besoin de raconter quand même... Ma blessure, c'était important pour moi ! 

On a parfois besoin d'être écoutés plus longuement - les très bons amis et les psys sont là pour ça !!! et dans ma vie de tous les jours, pas dans 100 % des cas mais pour "le mal être et l'envie de se plaindre ordinaires", j'ai opté pour le rationnement. C'est-à-dire que le mal être ou la plainte a un espace pour se dire ! et il ne prend pas TOUTE la place ni même BEAUCOUP de la place dans la discussion ou la conversation. 

Quand nos filles étaient petites et que l'une était d'humeur chougneuse ou revendicatrice, son père ou moi (ou les deux en alliance) leur disions, - Allé, Chougnon a 5 minutes pour s'exprimer ! (Chougnon ou Raloton) et ça y allait, ça y allait... Au bout de 2 minutes en général tout était dit. - C'est tout ? - Oui. -Chougnon est satisfait ? - Moui. - On peut ouvrir la fenêtre et lui permettre de s'en aller ? - Bon, d'accord. 

Et la journée reprenait son cours, plus joyeux. 

Dimanche matin j'étais d'une humeur de crotte. Y'avait la fête à Malakoff et la fête à Malakoff ça fait du bruit, ça privatise le parc, notre voiture est partie à la fourrière, j'étais grognon. Nicolas voulait qu'on planifie notre journée, on allait voir une expo qui lui faisait plaisir. Et je n'avais pas envie de gâcher le plaisir et même j'avais envie de me joindre à son enthousiasme - mais j'avais d'abord un gros Chougnon à évacuer. - Tu me laisses râler 5 minutes et après on parle d'Ellsworth Kelly ? Et il m'a écoutée déblatérer sur la fête (il a peut-être même compati, bon, faut pas trop en demander, à la fois c'est lui qui est allé chercher la voiture à la fourrière pendant que je vivais et animais la fête de mon asso) mais l'important c'est qu'ensuite j'ai été libérée et contente de l'écouter et de poser des questions et j'ai pu me projeter dans notre expo. 

L'ennemi, c'est le ressassement - dit Charles Pépin. Oh combien vraie cette phrase.

On a besoin d'évacuer sa blessure, peut-être pour le plaisir de se plaindre mais que ce plaisir soit bref ! qu'il soit le moyen de passer à autre chose, et pas une fin ou une boucle... parce que qu'est-ce que c'est nécessaire de se plaindre, mais qu'est-ce que c'et chiant !! et self absorbed ! 

 

Et toi ma chérie-chéri - comment tu donnes une place, une juste place, à la plainte dans ta vie ? 

la broderie sur mon sac

Tu me posais Milky, la question de la broderie sur mon sac.

Chaque année pendant mon séjour à Belle île je dessine ce que je vois dans mon carnet, puis choisis l'un de dessins et le copie sur mon sac de plage ; et ensuite, je le brode... à la plage. Je t'ai répondu que j'y réfléchirais une fois arrivée sur place - mais voilà je commence à y songer. Je ne dirais pas qu'il me tarde ; je suis bien là où je suis, j'aime mon travail et je soigne mes jardins et profite de toutes les fleurs et des fruits. J'aime vivre au présent et y réussis pas si mal.

Et aussi, je sais que j'ai parfois du mal à entrer dans mes vacances et peut-être une partie sage de moi me demande, Commence à imaginer, prépare ta transition, projette toi même un tout petit peu dans ces vacances et ce lieu que tu aimes tant. 

En vrai je me suis remise à jouer de la guitare et je ne pourrai pas l'emporter en vacances car elle prend trop de place - je l'ai pourtant emportée à Lourdes dans un car bondé !! quand nous avons fait le voyage de l'espérance avec le Secours Catholique. Mais nous rentrerons à 5 puis à 4 dans des voitures pas si grosses, je trouve ça pas sympa d'imposer ma guitare à la troupe. Donc je fais quoi, je profite de ma guitare à Malakoff tout en regardant mon sac et en me demandant, Je vais broder quel endroit du sac cette année ? et quel élément naturel ou humain va me sauter à l'oeil ? et, est-ce que je vais broder une phrase comme je fais parfois - si oui, laquelle ?  

Qu'est-ce que je peux faire maintenant, que je ne pourrai pas faire en vacances ? 
Et qu'est-ce que je ferai en vacances, que je ne peux pas faire maintenant ? 

J'aime cette intention de profiter du temps tel qu'il m'est donné. De ce que je peux faire ici et maintenant - qui me charme tellement ! Et dans lequel je m'engouffre pleinement. 

Ma chérie-chéri - je retourne à mon travail - je suis contente de l'avoir interrompu un moment pour venir écrire ici. 

Dans un mois j'y serai ! 

avec la force que j'ai

"Il faut toujours prier comme si l’action était inutile et agir comme si la prière était insuffisante."

Je viens de trouver cette phrase de Sainte Thérèse de Lisieux, dite de l'Enfant Jésus, et elles me font le plus grand bien - la fréquentation de la sainte, et cette phrase.

 

Ma Chérie-chéri, je ne sais pas ce qui m'est arrivé, hier quand je t'ai écrit tout allait super bien, j'ai passé une très bonne soirée en entourant mon ami qui fêtait ses 50 ans (je lui ai offert un pot de ce splendide pesto au citron). Et depuis ce matin je suis toute triste, toute molle, pessimiste, apathique. J'ai mal à la tête. Je me sens seule. Je ne sais plus dans quelle direction avancer. 

 

Que s'est-il passé ? 

 

Ben j'ai pas encore compris. Mais j'ai fait une petite liste qui me fait plaisir et m'aide à me redresser : 

 

What would be joyful ? 

j'ai emporté mon carnet dans le jardin, avec une infusion de feuilles de cassis et de framboisiers, et j'ai écrit ces 4 lignes

• préparer le gateau d'ottolenghi au citron et au cassis (notre cassissier regorge de cassis je ne vais pas toutes les manger sur l'arbre)
• faire mon yoga dans le jardin (done)
• regarder les bourdons butiner dans les coquelicots (done, ils s'éclatent)
• remercier (les amis, mon groupe de supervision) (done, ça fait du bien et entraine de nouvelles conversations)

Ben voilà. J'avais mon plan pour commencer la journée et ça allait mieux. Je ne suis toujours pas méga punchy mais j'ai ma petite ligne, que je suis. Une action en entraine une autre - je vais clarifier ma ligne et retrouver mon entrain. Je pense à cette phrase, pas de Thérèse mais de Dieu himself, à Gédéon : Va avec la force que tu as. OK !! 

Et toi ma chérie-chéri - avec quelle force tu vas, aujourd'hui ? 

c'est le soir

Ma chérie-chéri, 

et voilà, c'est le soir.

Je t'écris assise au bord de mon lit, Hush couché à 50 centimètres de moi et le balconou juste en face. Le balconou dans sa splendeur d'un juin tempéré et mouillé - ce qu'apprécient les pensées qui n'aiment pas le trop chaud. Les fraises des bois les lavandes le géranium mon nouveau lantana l'immortelle, ne sont pas en reste - c'est la fête du balconou. La verveine explose, je la taille chaque semaine et deux nouvelles tiges repartent de chaque noeud. 

- Alors t'as des projets pour les vacances ? Oui j'en ai ! et je ne veux pas penser encore au moment de juillet où je devrai casser cet équilibre entre mes plantes ; au moment où je ne serai plus là pour les arroser, pour couper une fleur fanée, pour déplacer un escargot. Bon, on n'y est pas encore, c'est dans un mois. D'ici là j'aurai récolté plusieurs dizaines de tiges de lavande et fabriqué deux navettes - et ainsi peut-être, permis une deuxième floraison. 

C'est le soir. J'ai terminé mon travail pour la journée - me reste à préparer les petites choses, un cadeau et un bouquet de roses, pour les amis chez qui nous allons dîner.

Joie. Joie du travail accompli (et aussi, j'ai fait mes 5 minutes de yoga !). Joie de t'écrire, ici. Joie d'aller couper mon bouquet de roses et d'emballer mon cadeau - et zou ! 

Ma chérie-chéri - je file et te dis à demain ! 

my personnal brand - hum !

Louise, tu me demandes comment j'ai défini ma marque Christie et comment je l'assume et la fais évoluer. 

Voilà un début de réflexion - comme pour ta question Emilie, c'est drôle d'ailleurs, vos deux questions j'y réponds tout au long de mon livre qui parait fin août début septembre, Vivre pleinement son ikigai. 

J'ai un principe depuis le début dans ma communication et dans ma vie plus généralement (qui vient de mon caractère optimiste et enthousiaste, globalement) : je ne veux rayonner principalement du joyeux. Même quand je suis triste, ou agacée, je tente de communiquer ces émotions de manière joyeuse - et de passer assez vite à ce qui va bien, même si je n'élude pas ce qui va mal. Je m'aperçois de l'utilité de cette attitude - parfois on me la reproche, mais peu. En vrai les gens râlent tellement, ont peur, sont inquiets, frustrés - pas tous hein ! Mais y'a pas de besoin de plus de râlerie. Les émotions sont contagieuses ; je ne veux pas ajouter plus de bruit sur les questions qui fâchent. Plutôt proposer des questions ou mes solutions. Et quand j'ai pas de solution - je ferme ma gueule sur le sujet. 

I don't feed the troll. Depuis les élections, j'ai effacé pas mal de phrases dans mes billets et mes commentaires. Je n'aime ni les débats, ni la polémique. 

J'aime les questions. Donc j'essaye d'en poser. Même si j'aimerais qu'elles soient plus variées, plus justes... Je pose quand même. Et pas assez. 

Concernant les canaux de communication, j'ai privilégié ceux où je me sens bien - Instagram, ce blog, ma newsletter - et je suis allée aussi sur Linked in. 

Chine Lanzmann m'a conseillé de véhiculer mon enthousiasme et mon désir pour ce que je propose. J'essaye de le faire ! Je devrais d'ailleurs m'inspirer davantage de sa comm à elle, et de celles d'autres personnes que je trouve super bonnes sur Linked in, Marine Griot, Antonin Gounand, Estelle Tracy ! Ces personnes s'adressent à une audience bien déterminée - et moi aussi quand je crée un programme, j'ai en tête une cliente précise à qui je m'adresse. C'est elle que j'écoute en priorité. Et à elle que je parle. 

La clé c'est vraiment l'écoute.  L'écoute de moi - qu'ai-je envie de proposer ? Et l'écoute de mes clientes - que me disent les personnes pour lesquelles j'ai envie de travailler, au sujet de la thématique donnée - l'intentionnalité, le temps, la créativité, les limites, la présence, la joie - pour reprendre les dernières thématiques qui m'ont et nous ont animées. Je suis une éponge, j'essaye de comprendre ce qui se passe pour elles en ce moment et de le retranscrire avec clarté, et d'y répondre. 

Voilà ce que je fais Louise. Je vais analyser ma dernière campagne pour Voilà mes anges, et décider ce que je garde et ce que je change pour la prochaine fois. Benchmarker les personnes que je trouve excellentes ! et si tu as des idées pour moi - je prends ! Toi et vous toutes, mes chéries-chéris. 

Et je te remercie d'avoir à plusieurs reprises ajouté ton témoignage pour Voilà mes anges. Et d'avoir liké mes posts. It means the world to me. 

Ah oui et comment j'assume ? Je n'assume pas. J'ai un peu honte ! et j'essaye d'être juste. J'ai toujours un peu honte quand je suis honnête. 

caminando towards the Good Life

Tu me demandais l'autre jour Emilie, comment j'approche la cinquantaine.

Depuis hier matin, je suis KO, fatiguée, j'ai ce malaise qui part de mon utérus et me force à avancer au ralenti. Mon ventre est gonflé, je me sens lourde - dès tout à l'heure je reprends le yoga ah ben ouais je vais à mon cours avec Maman. Tant mieux.

Y'a des jours où je ne pense pas à mon âge - la plupart des jours je n'y pense pas car je suis occupée à autre chose, j'ai tellement travaillé ces derniers mois ! avec passion ! à méditer mon livre puis le programme-compagnon, puis à les faire exister dans le monde. Dans ces moments intenses de création, je n'ai pas d'âge. 

Mais quand même j'étais contente d'avoir minci, de m'être affinée depuis septembre avec les quelques minutes de yoga tous les jours. Et ça m'énerve d'avoir abandonné l'habitude quotidienne du yoga, et de m'être réépaissie. Ça m'énerve de savoir ce qui fonctionne pour moi, et de ne pas le faire. 

J'ai envie de me remettre à marcher dans la pampa, partir avec mon sac pour plusieurs jours ; pour que j'aie le courage de me lancer dans cette entreprise, je dois sentir que mon corps est solide, que je ne m'effondrerai pas des genoux ou du dos au bout de la première journée de marche - je vais me faire un plan de yoga et de natation pour me refaire confiance. 

J'ai commencé à lire ce week-end un livre qui s'appelle The good life. Il est basé sur l'étude de Harvard qui étudie les facteurs d'une vie heureuse. Elle l'étudie au moyen d'études longitudinales - qui suivent les participants et participantes tout au long de leur vie. Bon vous les connaissez les conclusions pour mener une bonne vie, tout le monde en a parlé de cette étude - c'est de mener des relations chaleureuses. Mais dans le livre, il y a plein d'arcanes, plein de récits, plein de questions - je vais répondre pour moi-même à certaines des questions et réajuster certains aspects de ma vie, accordingly. 

Le yoga et la natation, la rando itinérantes ne font pas partie des clés principales pour une vie heureuse, d'après l'étude - et bon, ce sont aussi des mesures que je me donne et me redonne pour une vie solide et explorante, à 49 ans 1/2 et après. 

Ma chérie-chéri, j'y retourne - et toi, comment approches-tu ton âge, aujourd'hui ? 

travailler en tendresse

"On n'a pas le temps, la vie est si brève, pour les excuses, les querelles, les aigreurs, les demandes de comptes. 
On n'a de temps que pour aimer, et encore, à peine un instant."
Mark Twain

Ma chérie-chéri, 

je voulais te parler d'une décision que j'ai prise en 2016, quand j'ai fermé Plume de vie ma SARL. Je l'ai fermée notamment car une partie de ce que je gagnais allait à une banque et à un comptable, de manière obligée chaque mois. Au moment de la fermeture et du changement de statut en auto-entrepreneur, je me suis dit A partir d'aujourd'hui je donne mon argent au maximum à des personnes à qui j'ai choisi de donner. Plus de comptable au forfait chaque mois, plus de frais bancaires. 

Ma psy, mon superviseur. 
Charity whenever I can. 
Des formations quand j'ai besoin et que je peux.
Des livres, des tonnes de livres ! 
Des abonnements à des newsletter géniales, ou ma contribution financière régulière à celle de Pascale qui est gratuite mais on peut contribuer et je suis tellement heureuse de le faire ! 
Des services et notamment l'abonnement à SoundCloud, qui me permet d'enregistrer chaque numéro de Plenty of paper
Mon assistante administrative Virginie (que je paye au temps passé, et qui me fait gagner trois à quatre fois ce qu'elle me coûte, en bourdes évitées et en démarches réalisées et en apprentissage patient de la gestion administrative)
Mes cartes de visites et cartes postales MOO
Et peut-être bientôt, CES CHAISES !!! 

Hé bien je vais te dire : quelle joie et quelle fierté de dépenser l'argent (parfois beaucoup, souvent pas beaucoup) que je gagne, avec des personnes que j'aime et pour qui j'ai de l'estime et des relations chaleureuses et bien sûr qui fournissent un produit ou un service ou une expérience d'une grande qualité - et d'autant plus quand je compare à cette banque si médiocre et à mon comptable pour qui je n'avais aucun intérêt. 

Quelle joie aussi et quel privilège d'avoir le même sentiment de chaleur et d'estime et de tendresse mutuelle vis-à-vis de mes clientes. Hier soir nous avions un Rendez-Zoom. La lumière, la tendresse, l'intelligence sur leurs visages. Sans parler de ma maison d'édition, First, qui me fait confiance et élance mes projets avec panache et écho, et ce en France dans une large portion de l'Europe !

Je me souhaite de pouvoir continuer à travailler longtemps avec des personnes que j'estime profondément et pour qui j'ai de la tendresse. C'est la clé d'un bon travail fécond, épanouissant, où je donne mon meilleur et où les personnes qui le reçoivent en font leur miel. 

Tout ça pour te dire que 👁 Plenty of paper, ma lettre écrite et audio, part ce soir ! tu peux t'y abonner ici, et la partager si tu la lis déjà et l'apprécies. 

Tout ça pour te dire que Voilà mes anges, le programme compagnon de ouf qui aide à formuler des intentions ailées et à agir pour qu'elles se réalisent, et qui réunit des compagnonnes "habituées" ET des nouvelles venues !!!, the perfect mix, est disponible à l'inscription jusqu'à dimanche soir, 21 h. 

Ma chérie-chéri - qu'est-ce qui toi te fait vibrer de joie, aujourd'hui ?