Evidemment, quand la personne vit une crise, là j'ai plus que 5 minutes pour l'écouter se dire et pleurer.
5 minutes pour Chougnon, ça s'applique au tout venant de la plainte, pour les petits bobos, et pour ne pas que la vie soit envahie par la plainte - ni la mienne de plainte, ni celle des personnes qui voudraient se plaindre à moi sur un mode de communication normal.
Mais quand c'est la crise.. Bien sûr que je suis là et que je peux écouter plus longtemps. Je te tiens par les bretelles du soutif ou de la salopette ou du marcel. Et d'ailleurs pendant ces 5 minutes de Chougnon - je suis là intensément, que ce soit moi qui me plaigne Putain j'ai 5 minutes faut que j'en profite pour bien tout dire ou que ce soit l'autre qui chougne Bon ce n'est que 5 minutes je peux écouter à fond m'intéresser compatir poser des questions pour comprendre.
En général d'ailleurs miracle quand le chagrin est petit et qu'on se sent bien écouté - ben ça va mieux, ça suffit, on est capable de repartir sur sa bête.
Ouf.
Quel miracle l'écoute !
Quel miracle le "containment" - décider de la place que l'on donne à quelque chose. Ni l'ignorer, ni lui donner toute la place. Mais trouver la juste place
C'est comme mon travail ! Qui m'a rendue, qui me rend tellement heureuse cette dernière année. Mais quand même, là, j'y retourne.
A demain ma chérie-chéri.
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