Ma chérie-chéri,
plus que quelques jours avant que je ne m'envole (en train puis bateau) pour Belle-ile (Hush et moi partons jeudi).
J'aime ces périodes d'avant,
- tout boucler (je termine le programme-compagnon Voilà mes anges ! et mon livre ayé, il est rendu ! what a treat, ce boulot que je me suis créé),
- écrire la dernière 👁 Plenty of paper de la saison (ce soir je prévois d'écrire la liste des 50 choses que j'ai aimées depuis le début de l'année, si tu veux la recevoir le lien pour t'abonner est ici),
- me demander de quoi j'ai besoin dans ma valise (chaud froid soleil pluie livres cahiers aromathérapie la guitare et l'ordinateur restent à Malakoff et alors, le reste ??)
- et me demander ce qu'il faut que je fasse avant de partir (à part boucler le prog-comp, je pense à mes plantes que c'est un arrachement de quitter).
Je n'aime pas quitter ma maison et c'est nécessaire que je parte de temps en temps !
Je n'aime pas terminer un programme-compagnon, et c'est bien qu'à un moment il s'arrête ! pour moi, pour donner de la place à d'autres idées et opportunités !
Ça me coûte de quitter pour un mois ce dont je prends soin habituellement... et ça me fait du bien de laisser la place à des rencontres, d'autres lieux et des plantes sauvages, j'ai envie de dessiner les plantes que je rencontre, et de ramener des graines.. et dessiner et broder mon sac of course !
J'ai envie d'emporter toutes mes robes, et tous mes livres, et 30 cahiers, et j'ai besoin de voyager léger ! (ou du moins, de pouvoir porter mon sac).
Lorsque je me prépare à partir mes contradictions éclatent au grand jour. Lieu éminent d'expression de ma personnalité, et lieu propice au développement de ma créativité.
Et toi ma chérie-chéri - lesquelles de tes contradictions éclatent au grand jour aujourd'hui ?
Hello Christie,
Bonheur de retrouver le blog après quelques jours de vacances mouvementées (grosse panne de voiture, frais de réparation, galère du retour).
J'aime bien que tu nous exposes tes contradictions de lorsque tu te prépares à partir. Ce n'est pas toujours facile de quitter chez soi, sélectionner ce dont on a besoin (et qu'on peut porter !), laisser le chat (en ce qui me concerne), les plantes... Mais quel privilège de partir, justement, de quitter le familier, le quotidien, de vivre autre chose, ailleurs, autrement, d'explorer, de découvrir, de se laisser surprendre. Est-ce pour ça que la "nomadité" persiste et que le tourisme est devenu de masse ? Je me demande...
Très bonnes et belles vacances à toi !
Des bisous
Rédigé par : Anne-Liesse | lundi 22 juillet 2024 à 12:09
Merci pour ton mot Anne Liesse. En’lisant ton récit de « galères » de transport, je pense à cette phrase si connue de Nicolas Bouvier, On ne fait pas un voyage, c’est le voyage qui nous fait ou qui nous défait.
Rédigé par : Christie | lundi 22 juillet 2024 à 16:47
J'adore cette citation ! Merci, Christie !
Rédigé par : Anne-Liesse | mercredi 24 juillet 2024 à 10:32