Ma chérie-chéri,
ça arrive des fois ! Que la chose à faire apparaisse clairement, et puis, ce n'est pas ce qu'on voudrait mais c'est ce qu'il faut faire. Hier, j'ai compris que ce n'était pas le bon moment pour moi d'écrire mon recueil de nouvelles - j'ai trop de fers au feu. Je me déçois un peu, j'avais envie d'écrire les histoires - mais elles ne trouvent pas de place en moi pour se déployer en ce moment. Ça demande de la place, l'écriture !
Alors voilà, priorité à ma formation B School - qui demande de réfléchir, de remettre à plat mon projet de programmes-compagnons. Qui demande de rencontrer, de questionner, d'absorber des informations, de concevoir, de décider, de sortir de mon cocon, d'apprendre des techniques utiles que je ne connais pas encore.
Priorité secondaire au lancement de Vivre pleinement son ikigai, je pense qu'à un moment les deux se rencontrent et je n'ai pas la fibre promotionnelle. Si je suis contactée je vais répondre de mon mieux mais voilà - pour le moment j'y vais low key, de toutes façons mon éditrice est encore en vacances.
Je me sens un peu triste, et aussi soulagée.
Les histoires de fantômes - mes chéries, ne vous en allez pas trop loin. Attendez quelques semaines, quelques mois que je sois en mesure de vous honorer. De vous ménager cette place que vous méritez. Quand je me repose de mes deux objectifs primaire et secondaire, j'ai envie d'écrire sur mon blog sans penser à entrer dans un thème ou une histoire ; ou de yoguer, ou de danser, ou de marcher, ou de dessiner - mais pas de place, pas en ce moment, toujours pas, pour cette naissance qui demande beaucoup.
Je me souviens tout l'hiver et tout le printemps, et une partie de l'été, j'ai dit non à tellement de choses et de rencontres pour écrire ce livre qui sort dans 15 jours ! et aujourd'hui c'est encore l'été et je dis non à écrire un nouveau livre, parce que je décide de dire oui à vivre pleinement mon ikigai, le livre et le concept en lui-même, qui est de faire ce que j'aime et qui a du sens et que je fais avec talent, le plus souvent possible et d'en vivre.
Ah ma chérie-chéri ! à quoi dis-tu non aujourd'hui ? et à quoi dis-tu oui ?
... quant à moi, je retourne à la préparation de mes talking points de presse ! quelles questions j'imagine et quelles réponses je pourrais donner ! J'ai été tellement déçue de moi-même lors de la parution du 1er ikigai, j'étais souvent prise de court par les questions des journalistes, que depuis je me prépare avec attention : avant les premières interviews et ensuite entre chaque interview je corrige le tir si besoin. Pfiout.
Hello Jolie Christie,
Je dis oui pour attendre le recueil de nouvelles, en attendant quelle joie de te lire ici ! En plus,Tu me fais rêver de Belle Ile comme c est toi qui m avait inspirée Dinard !
Je t'embrasse bien !
Rédigé par : Small head | mardi 27 août 2024 à 14:06
Ah la la, Dinaaaard.. quelle ville merveilleuse... dans laquelle je n'ai pas pu remettre les pieds depuis que je n'y ai plus ma maison. Mais revenir souvent à Belle île... c'est merveilleux aussi. No pain, no gain ! merci pour tes mots adorables et qui me font du bien, Small Head !
Rédigé par : Christie | mardi 27 août 2024 à 14:23
j'ai dit oui à un concert de musique irlandaise ce soir avec mon amie italienne
j'ai dit oui à un temps focus pour écrire ma newsletter, rédiger un mail, passer un appel
j'ai dit non à un café en terrasse, solo, qui m'aurait pris du temps de trajet
j'ai dit oui à un long appel avec mon amie V.
j'ai dit non à 2 propositions en fin de semaine pour dire oui à mon temps seule pour cheminer sur mon deuil d'appartement
je dis oui à revenir ici plus fréquemment, source de tant de nourriture
merci Christie de tenir bon la barre
Rédigé par : Emmanuelle | mardi 27 août 2024 à 18:14
ça fait du bien tous ces oui, tous ces non - qui nous définissent un peu, beaucoup ? donnent en tout cas une forme à notre temps. I am glad Emmanuelle que tu reviennes ici fréquemment !!!
Rédigé par : Christie | mercredi 28 août 2024 à 14:16
Je crois bien que j'ai le même genre de décision à prendre, mais j'ai pas décidé encore à quoi dire non et à quoi dire oui... Je veux TOUT, et en même temps j'ai l'énergie d'une espadrille. Est-ce que les hyperactifs incapables de se poser deux minutes envient ma propension à ne rien faire d'autre que regarder une guêpe manger le bois de nos chiliennes (par exemple) autant que moi j'envie la somme de boulot qu'ils abattent quotidiennement ? Parce que je les envie TERRIBLEMENT. Et en plus, ce n'est pas parce que je suis lente que je suis zen. Quitte à être intranquille, si seulement je pouvais transformer cette agitation intérieure en action extérieure !
PS : moi aussi tu me fais rêver de Belle-Île ! J'ai découvert l'île d'Yeu cet été, c'était charmant, je me suis demandé comment était la vibe de Belle-Ile en comparaison. (Il n'y a qu'un moyen de le découvrir héhé :))
Rédigé par : Milky/Bree | dimanche 01 septembre 2024 à 08:40