Ma chérie-chéri,
hiii Typepad remarche (désolée, je boucle un peu là dessus mais j'ai eu le désarroi mardi !! et là de nouveau tout est fluide).
Faudra que je fasse un post sur les pensées qui tournent en boucle - tiens, et pourquoi pas maintenant ? Ma liste des billets à écrire s'allonge, elle s'allonge au fil des idées nouvelles mais aussi au fil des jours où finalement je ne peux pas écrire - hier je devais passer 2 h chez mon éditeur à signer des livres pour la presse, en fait j'y ai passé, bon, toute la journée ; demain je retourne animer la suite de la formation de lundi, cette fois le volet communication orale - wish me luck.
Un truc qui m'a vexée la semaine dernière, c'est que j'ai passé un nombre d'heures invraisemblable à préparer cette formation ; je me suis posé 1000 questions, j'ai tout tourné dans mon grand chaudron sans trouver de réponse satisfaisante, j'étais furax Max, furax d'y passer autant de temps en apparence si peu productif - cette formation je l'ai animée un certain nombre de fois, mais pas sous cette forme exacte et pas avec cette entreprise-là ; dans un cadre habituel j'aurais dit Chic chic du neuf, et là ça faisait 18 mois que je n'avais pas mis un pied en entreprise donc j'étais dans mes petits souliers. Je suis encore un peu tandax, même si, moins.
Ce qui m'a vexée bon c'est tout ce temps passé à me triturer les méninges pour parvenir à pas grand chose, tandis que Nicolas lui prend 18000 décisions dans sa journée de travail (aux horaires assez étendus) sans que ça semble lui poser de problème.
Lui n'a plus de temps pour les pensées qui tournent en boucle - ou bien si elles tournent, c'est pas plus de 24 ou 48 heures, avec 1000 autres pensées-papillons, parce qu'ensuite une autre crise / décision à prendre, est venue remplacer la précédente.
I need more grain à moudre, pour que mes pensées n'aient trop de place pour tourner en boucle. Et à la fois je dis ça.. et je suis bien contente aujourd'hui et mardi, d'avoir le temps de travailler tranquillement, d'élaborer ma to do de manière pondérée, de parler avec des clientes au téléphone ; as opposed to le tourbillon de lundi, d'hier et de celui que j'anticipe demain.
L'alternance bébé. Je me fais confiance pour construire des journées, des semaines le plus respectueuses possible à la fois des réalités (c'est la rentrée ! je lance mon livre !! je gagne ma vie, aussi, en animant des formations !!) et de la nécessité de réfléchir et de me poser.
Et toi ma chérie-chéri - comment tu composes ton rythme ces jours-ci ?
Hier soir en sortant de la maison d'édition - de la ruche Editis ! sous la pluie et juste avant de perdre mon téléphone (que j'ai retrouvé ensuite grâce à un gentil Antoine qui l'avait ramassé), j'ai enregistré cette capsule sonore ! mon audiobook de joie continue.
Alternance, oui. Quand je rumine et que je sens que ce n'est pas parce que le sujet a besoin d'être mâchonné, que c'est du gaspillage d'espace mental, de l'énergie et du temps mal employés, ça m'éneeerve ! Mais les fois où je suis un peu trop occupée (jamais autant que ton mec mais déjà au-delà de mes limites), c'est une autre forme d'inconfort que j'expérimente. Il me semble qu'il n'y a rien de mieux à faire que de rattraper sans cesse le déséquilibre en lançant l'autre jambe devant soi.
Rédigé par : Milky/Bree | jeudi 26 septembre 2024 à 12:58
oui parfois le sujet a besoin mais quand il n'a pas besoin quand c'est une obsession qui ne porte aucun fruit juste qui envahit.. horreur malheur !
Rédigé par : Christie | jeudi 26 septembre 2024 à 14:41
Alors rien à voir avec ton chéri non plus, mais j'ai eu des semaines bien chargées ces temps-ci. Comme tu le soulignes, ça a certains avantages : on prend des décisions plus rapides, on case un max de choses en un minimum de temps, on rencontre plein de gens, on passe d'un sujet à l'autre... bref, on est (on paraît ?) plus efficace. D'un autre côté, plein de choses restent en souffrance et tout ce qui demande un minimum de réflexion et de suivi reste en suspens (sans compter un certain nombre de tâches qui pâtissent de cette intense activité). Conclusion : je te rejoins sur cette idée d'alternance, de changement de rythme. Je ne pourrais pas toujours vivre le pied sur l'accélérateur (même si ça fait parfois du bien d'être dans cette énergie-là), et j'apprécie de pouvoir souffler un peu, de prendre le temps de (bien) faire les choses ou de laisser mes pensées divaguer un peu : c'est ma révolte contre l'injonction à toujours se dépêcher et faire vite.
Rédigé par : Emilie/ | jeudi 26 septembre 2024 à 15:55