Et après, je suis allée voir la mer.
Une matinée à la mer, pour dire au revoir à mon travail de mère. Ça a duré 4 jours ma rentrée de maman, jeudi déménagement de 3 sacs à Versailles + la visite à Ikéa pour acheter une commode, vendredi récupérer les kids à l'aéroport et le diner pour 4, samedi préparation du granola de la famille et déménagement de 3 sacs à Bruxelles, dimanche goguette avec Chimène, lundi matin : la mer.
C'est toi Cénina qui m'a donné cette phrase de Karen Blixen, “L'eau salée guérit tout - la sueur, les larmes ou la mer.” J'ai pris les trois !
Est-ce plus facile (le départ de mes enfants, leur absence générale) la 2ème année ?
C'est différent.
Je connais déjà ce que ça fait, toutes ces journées et ces soirées ces semaines parfois, sans mes filles.
Le livre, je l'ai déjà écrit.
Je sais... que je dois et même, que je peux, et que je vais, m'appuyer sur mon désir. Que je peux ne pas me reposer sur leurs seuls désirs à elles - que je peux et dois porter les miens.
Mais là, là tout de suite, je pense au beau visage de 22 ans de Chimène et à son beau visage quand elle avait 1 an, à quand je courais pour aller la chercher chez sa nounou et que je ne la reverrai pas pendant deux mois alors qu'au début de sa vie toute une journée sans la voir ça me paraissait déjà si long. Je pense à merci le scoutisme, les 10 ans de scoutisme qui ont fait d'lle une enfant puis une jeune fille puis une jeune femme débrouillarde et organisée - en tout cas l'ont aidée à le devenir - et m'ont appris à me séparer d'elle ; enfin, appris - entrainée.
Bref. Merci la mer, merci la sueur, merci les larmes - c'est vrai que ça va mieux ! et que c'était beau la côte belge !
Ça me touche à chaque fois que tu parles de ta relation avec tes filles.
Rédigé par : Amélie | mardi 03 septembre 2024 à 06:35
c'est tellement vrai, Christie, c'est différent ensuite. Ca me prend encore parfois, après avoir vécu quelques jours avec elles ou l'une d'elles, ou une soirée juste, oui ça me prend ce truc qui serre la gorge ou le ventre...
Tant d'années à les mettre au monde les aider à grandir, je trouve logique que la "séparation" physique des nids de vie soit aussi impactante sur nous.
Rédigé par : Emmanuelle | mardi 03 septembre 2024 à 13:08
merci chère Amélie, chère Emmanuelle, pour vos mots adorables. Emmanuelle j'espèrais que ça s'arrangeait ! Et je sens bien que, pas forcément. Et bon je vois que je remonte vite sur ma selle, ça me rassure...
Rédigé par : Christie | mardi 03 septembre 2024 à 15:23