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jeudi 05 septembre 2024

Commentaires

Louise

Je me suis rendue compte que j'étais très bonne pour "overdo it at the beginning" et que je me lassais au bout d'un moment. Je sais aussi que me laisser sur une notre de frustration où j'aurais voulu en faire plus ça marche bien sur moi.

> Pour les trucs comme le sport, j'en ai toujours beaucoup fait, et ça marche parce que je retire toute la friction possible. Je fais des trucs que j'aime, dans un lieu relativement accessible (du moins au départ), mon planning est construit autour de ça, mes affaires sont prêtes pour partir avec moi si besoin, j'ai un sac dédié à chacunes de mes activités avec les accessoires essentiels toujours dedans, les ranger est facile, depuis quelques années j'ai des tenues qui me font me sentir bien (Jusqu'à 35 ans seule la performance m'importait, tant pis si je ressemblais à un sac... le sac il courrait plus vite que les garçons)... Et, même quand ça se passe pas bien bah... j'y retourne la fois d'après, c'est le process qui compte.

> Pour tout le reste, je me calque sur mon expérience de sportive, ça raisonne/résonne facilement en moi comme ça. Et récemment, faire les choses plus en conscience, je trouve que ça m'aide. Si j'attrape mon telephone, je me demande pourquoi? Comment je me sens? Qu'est-ce que je fuis? J'observe la sensation... pour essayer d'arrêter.

> Aussi, "I own my why", arrêter pour arrêter (le café, Instagram, ...) ben ça ne marche pas pour moi. Limiter le café parce que mon corps me le dit, limiter les réseau parce que je veux mon temps pour autre chose...

Pssst, j'ai commencer à utiliser aussi les outils de how I feel!!! C'est magique, depuis qu'ils ont réorganisé et que tu as des propositions basées sur ton émotions, facilement accessibles, je les trouve super pertinents/pratiques. <3 <3 <3

Emilie

Je constate que je tire ma motivation pour certaines activités des liens que je tisse avec les autres, notamment pour ce qui est de me bouger : une prof que j'apprécie et que j'ai du plaisir à suivre, une bonne ambiance dans un cours, un lieu agréable. Sinon, je suis très (très très) loin d'être aussi organisée et persévérante que Louise, mais c'est vrai que le sac tout prêt ça aide à y aller sans se poser de questions, tout comme l'accessibilité du lieu, etc. Tu en avais aussi parlé d'ailleurs, de cette histoire d'avoir ses affaires prêtes. J'observe aussi que je mets du temps à acquérir une bonne habitude et que malheureusement, en cas de surcharge de travail, de problème de santé... je la perds très rapidement. Mais le Pilates par exemple ça fait depuis 2007 ou 2008 que j'en fais et même si j'ai arrêté à certaines périodes, j'ai toujours repris et c'est la seule discipline que j'ai réussi à tenir dans la durée (parce que ça m'a vraiment aidée pour mes problèmes de dos et que j'en ai vraiment ressenti les bienfaits dans le temps).

Milky/Bree

J'avais traduit un livre sur ce sujet précis il y a quelques années, et par ailleurs, c'est une question qui m'intéresse, cognitivement, la prise ou la perte d'habitudes. Des choses que j'ai parfois appliquées avec succès :
Comme le dit Louise, retirer de la friction (et inversement, pour une habitude qu'on veut perdre, en rajouter).
Comme tu le fais, le coup des gommettes.
Et aussi : mettre son cerveau dans le bain. C'est plus facile d'arrêter de fumer si tu fréquentes des non-fumeurs, c'est plus facile de faire du yoga si tu es abonnée à une chaîne youtube de yoga, de manger moins de viande si tu suis des comptes IG de cuisine vegan, bref si tu exposes ton cerveau au truc que tu veux faire. (Je l'ai constaté au gré de mes traductions : je traduisais un livre de yoga, je faisais plus de yoga, un livre de cuisine, j'ai expérimenté plein de nouvelles recettes, un livre sur la joie, j'étais plus joyeuse... par contre, le livre sur la beauté, ben je me suis mise à observer mes rides et mes pores de plus près dans le miroir, très mauvais plan !)
Et raccrocher les habitudes encore peu ancrées à d'autres existantes, comme les wagons d'un train, pour profiter de l'effet d'entraînement, que les choses s'enchaînent de plus en plus automatiquement.

Mais aussi, je crois que si ça reste ingrat, c'est pas évident de tenir. Comme le dit Emilie, on dure parce que ça nous fait du bien. En gros je ne crois pas aux régimes à vie !

Christie

salut les copines ! Merci pour vos mots ! alors je vois qu'on est toutes des spécialistes des habitudes ! je récapitule, s'organiser pour que ce soit facile, connaître son why, pourquoi on le fait, le faire avec quelqu'un qu'on aime bien et pour certaines, les circonscrire dans le temps. Aujourd'hui je m'engage à pratiquer 10 minutes de yoga dans le jardin ! et à écrire mes delights du soir !!

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