Ce matin, je suis arrivée à la bourre à mon rendez-vous de supervision (le truc que font les coachs pour éviter de faire trop de conneries et de s'abîmer aussi dans ce beau et dangereux métier) ; je suis arrivée en retard car je suis partie en retard. J'avais décidé de reconfigurer l'autel de mon bureau, de faire la poussière en fait et puis j'ai percé des trous pour clouer des clous, j'ai trié les objets en ai ajouté en ai ôté - bref j'ai pris soin de mon âme à ma manière et c'était juste aussi, tant pis pour les 8 minutes de retard.
Et cet après-midi, rande joie de tourner la tête à droite et de savoir que tous les objets qui se trouvent en haut de la petite étagère, posés depuis ce matin sur le furokoshi que Nicolas m'a offert pour Noël, sont dépoussiérés et choisis avec soin, pour une raison précise ou que j'ignore. Joie aussi d'avoir ôté des objets that no longer serve me, que j'aime moins ou qui ne me parlent plus ou pas de ce que j'ai besoin d'entendre.
Je viens d'écrire le premier jet de "dans mon kayak", ma nouvelle lettre qui parait le mercredi. Grande joie de cette nouvelle version, de cette nouvelle forme donnée à mon écriture élancée vers des lectrices et lecteurs qui ont demandé à me lire.
Ce qui reste pareil - écrire chaque semaine, les personnes qui la reçoivent, j'écris et j'enregistre une version audio.
Ce qui change - la thématique, le nom, le jour de parution, des surprises qui reviennent chaque mois. Aujourd'hui et un mercredi par mois, ce sera l'icebreaker du mercredich.
L'écriture comme un autel, qu'il convient de dépoussiérer et de repenser, pas tous les jours mais une fois quand ça me chante, quand ça appelle.
Je laisse passer un petit temps (un livre à envoyer, deux e-mails à écrire) et je vais relire et enregistrer l'audio de Dans mon kayak.
Hoorray !
(Si tu ne la reçois pas encore et aimerais la lire, le lien pour t'abonner est là.
Si tu veux écouter le premier épisode, tu peux l'écouter là).
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