maviesansmoi

caminando towards the Good Life

Tu me demandais l'autre jour Emilie, comment j'approche la cinquantaine.

Depuis hier matin, je suis KO, fatiguée, j'ai ce malaise qui part de mon utérus et me force à avancer au ralenti. Mon ventre est gonflé, je me sens lourde - dès tout à l'heure je reprends le yoga ah ben ouais je vais à mon cours avec Maman. Tant mieux.

Y'a des jours où je ne pense pas à mon âge - la plupart des jours je n'y pense pas car je suis occupée à autre chose, j'ai tellement travaillé ces derniers mois ! avec passion ! à méditer mon livre puis le programme-compagnon, puis à les faire exister dans le monde. Dans ces moments intenses de création, je n'ai pas d'âge. 

Mais quand même j'étais contente d'avoir minci, de m'être affinée depuis septembre avec les quelques minutes de yoga tous les jours. Et ça m'énerve d'avoir abandonné l'habitude quotidienne du yoga, et de m'être réépaissie. Ça m'énerve de savoir ce qui fonctionne pour moi, et de ne pas le faire. 

J'ai envie de me remettre à marcher dans la pampa, partir avec mon sac pour plusieurs jours ; pour que j'aie le courage de me lancer dans cette entreprise, je dois sentir que mon corps est solide, que je ne m'effondrerai pas des genoux ou du dos au bout de la première journée de marche - je vais me faire un plan de yoga et de natation pour me refaire confiance. 

J'ai commencé à lire ce week-end un livre qui s'appelle The good life. Il est basé sur l'étude de Harvard qui étudie les facteurs d'une vie heureuse. Elle l'étudie au moyen d'études longitudinales - qui suivent les participants et participantes tout au long de leur vie. Bon vous les connaissez les conclusions pour mener une bonne vie, tout le monde en a parlé de cette étude - c'est de mener des relations chaleureuses. Mais dans le livre, il y a plein d'arcanes, plein de récits, plein de questions - je vais répondre pour moi-même à certaines des questions et réajuster certains aspects de ma vie, accordingly. 

Le yoga et la natation, la rando itinérantes ne font pas partie des clés principales pour une vie heureuse, d'après l'étude - et bon, ce sont aussi des mesures que je me donne et me redonne pour une vie solide et explorante, à 49 ans 1/2 et après. 

Ma chérie-chéri, j'y retourne - et toi, comment approches-tu ton âge, aujourd'hui ? 

le soupon au p'tit dej

Coucou ma chérie-chéri, 

hier matin je me suis réveillée avec la pensée que je nous ai intoxiqués, Nicolas et moi (et aussi les enfants, me dit Alma) au SUCRE. Or le sucre apparemment c'est le DIABLE et notamment il induit des dépressions. Bref j'ai écouté cette émission sur l'alimentation des femmes à la ménopause, l'épisode est pêchu et super intéressante même si ça ne change pas tellement de l'alimentation recommandée pour les humains au global (moins de gluten, moins de sucre, moins de lactose, plus de sardines) - et j'ai chopé une première idée qui est de boire des bouillons au petit dej. 

Faut savoir que j'ADORE le bouillon que dans la famille on appelle soupon. J'y fous tout ce qui me passe sous la main, des os de poulet quand j'en ai, des épluchures de légumes et des légumes défraichis, un bout d'ail une branche de thym et après je slurpe ça le soir. Ben là j'ai slurpé ma tasse de soupon carottes + oignons + épluchures d'asperges ce matin, pendant un coup de fil avec ma cliente (je lui ai épargné les bruits de slurpage hein). J'ai assaisonné mes 5 tasses successives avec des dizaines de mini-cuillers de mon gomasio sésame noir + sel + ortie séchée (parait que le sésame et l'ortie sont les amies de la femme de 49 ans ET j'aime quand mon soupon est un peu salé).

Voilà, je me sens une nouvelle femme. (Avec le soupon, et les 5 minutes de yoga avant d'appeler ma cliente. Mon cours de yoga s'arrête pendant 3 semaines, je n'ai pas d'autre solution que de reprendre ma pratique personnelle si je veux garder un dos et un cou en un seul morceau, et c'est UNE BONNE NOUVELLE). 

En vrai, j'aime quand j'ai l'intuition et l'impulsion de changer une habitude, par exemple de me dire "je ne suis pas obligée de petit déjeuner ou quand je le fais, je peux commencer ma journée par une note salée". J'ai aussi appris cette semaine que le jeûne est anti-inflammatoire. Bah oui y'a pas d'âge pour questionner ses habitudes et apprendre, réapprendre le B-A-BA. 

C'est bizarre, de changer son alimentation. Bizarre et excitant. Je vais ajouter des algues aussi, d'une façon ou d'une autre. Et continuer à mixer les farines. 

Et toi ma chérie-chéri - tu changes quoi en ce moment ? 

A propos de changer - mon super livre Changer avec le Kaizen cartonne tellement en Italie, qu'il est réédité sur réédité et là une édition "kiosk" va arriver dans les... kiosques à journaux ! ça me donne une raison d'aller en Italie non ? 

Si comme moi tu n'es pas bilingue en italien, y'a le petit livre disponible en France et en français, 5 minutes pour changer avec le Kaizen. 

Tout petit, tout mignon,  intégralement réécrit et illustré par ma Chimène !

J'adore mais j'adore que ce livre que j'ai tellement aimé écrire, vive une seconde et une troisième et - comme tout le monde non ? sa meilleure vie en Italie ! 

 

my blue dress for success

Aujourd'hui,  la proposition que j'ai faite dans le cadre du programme-compagnon Y'a quelqu'un, c'est "dress for success". Je teste et reteste et vis toutes les propositions que je formule à mes clientes, je m'applique à moi-même les conseils que je donne ou que je vends sinon à quoi bon ? (Et puis comme je ne suis jamais sûre que les conseils que je donne seront suivis, et que j'aime pas gâcher, au moins je sais que y'en a une qui utilise cette sagesse et cette une c'est moi CHRISTIE). 

Et donc en vue des différents rendez-vous de ma journée, je porte une robe à la fois "élégante et facile", une que j'ai failli donner et puis Alma m'a dit Nooooon ! la donne pas je l'adore elle te va troooop bien ; alors depuis je la reporte avec plaisir et je n'ai que des compliments ; comme quoi j'ai intérêt aussi à me fier à la sagesse d'autrui, ma chance est d'être entourée de personnes qui ont des sagesses fort différentes de la mienne. 

Je me souviens, quand j'ai accompagné Valérie Rocoplan qui est une cheffe d'entreprise et une coach et une stratège et une femme très très élégante, on a écrit ensemble Oser être la chef ;  pour le lancement du livre avec plein de ses clients, je voulais lui faire honneur... Et j'ai mis mon plus beau pantalon habillé, ma plus belle veste et des mocassins très chics... je me sentais un peu déguisée mais j'étais contente à l'idée de lui faire honneur... Quand on s'est débriefées, elle avait l'air contente de tout le déroulement de l'évènement, tout le monde a super bien parlé et réseauté, mais alors elle m'a dit Mais c'était quoi cette tenue ???!!! vous aviez l'air déguisée !! Elle me l'a dit à sa façon, à la fois gentille et cash, et j'ai ri intérieurement de l'ironie car c'est vrai que je m'étais déguisée en ce que je croyais être la parfaite Christie d'accompagnement du livre de Valérie...  mais ce n'était pas moi. 

Cette discussion (cette femme m'a appris plein de trucs), me conduit souvent à me demander C'est quoi la tenue de la moi qui réussis, selon mes termes ? Comment je veux réussir d'ailleurs ? Et qu'est-ce qui me hisse point de vue fringues, sans pour autant que je me sente déguisée ? 

Je n'ai rien contre les déguisements hein ! mais y'a des jours où j'ai envie de me sentir MOI, moi en un tout petit peu mieux. Et ce moi un tout petit mieux CREDIBLE. 

Donc aujourd'hui, ma robe bleue, et mes colliers d'or ! 

Et toi ma chérie-chéri, comment tu t'habilles aujourd'hui ? 

Et aussi, je me demandais ce matin, y a-t-il des sujets sur lesquels tu aimerais me lire ? 

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j'aime pas les faux gentils

Grosse chaleur à Malakoff et probablement sur une bonne partie de la France... Alma révise son bac de philo, et par les fenêtres de la maison grand ouvertes, on entend à fond la répète du concert d'Abba au gymnase voisin, cette fois avec l'orchestre. Le concert doit être samedi ! Heureusement que j'aime Abba et que les choristes sont au point ! Après I have a dream, on en est à Voulez vous ?

On m'a dit, - S'il ne te plait pas, change de kiné. Mais quelque chose en moi, même si je le trouve bourru, apparemment pas à l'écoute, quelque chose en moi l'aime bien et s'accroche. Certes il était péremptoire et ne soignait QUE mon épaule - mais il s'en occupait super bien, de mon épaule. Dès le premier rendez-vous avec lui,  j'ai gagné de l'amplitude de mouvements et réussi à m'habiller seule (ce que je n'arrivais plus à faire auparavant). Quand l'enlevage de l'attèle a été, pour moi, un massacre - douleurs comme jamais - il m'a donné de super bons conseils et a été très, très doux - et avec sa douceur, ses massages, en suivant ses conseils, en prenant mes tisanes aussi, les douleurs se sont attenuées et j'ai pu recommencer les exercices. 

La semaine dernière j'en ai eu super marre, je n'en vois pas le bout de notre travail ensemble, de nos séances. Je lui ai fait part de ma lassitude... - Ah, vous voulez arrêter ? - Je vous ai dit que j'en ai marre, pas que j'ai décidé d'arrêter !  Depuis, il est plus attentif. Il m'a donné de nouveaux exercices, de nouveaux accessoires dans la piscine (ma cure est mi en salle, mi balnéothérapie dans une piscine grande comme une grande baignoire). Ayé, je me sens remotivée. C'est fou comme l'écoute et la diversification sont des trésors pour repartir comme en 40. 

Voilà, mon kiné bourru, c'est pas un faux gentil ; il bosse bien avec moi (ou moi avec lui). Et les jours où je vais le voir, avant ou après la séance, je vais travailler au café, ou bien je m'offre un artist date, ou les deux - bref j'ai carrément plus la pêche ces jours-là. 

Ma chérie-chéri, je te souhaite une super bonne journée ! Et toi, tu as un "partenaire de santé" dans ta vie, avec lequel ça vous a pris du temps de vous apprivoiser ? 

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d'où vient notre style ?

Tout à l'heure je parlais au téléphone avec l'une de mes clientes (je suis en train de mener une réflexion avec mes clientes chouchoutes, pour mieux les connaître et comprendre comment je peux les accompagner de mon mieux, avec mon travail). Parmi toutes les choses qu'on s'est dites, nous avons parlé du style - le style vestimentaire. Comment il nous vient, et comment en avoir. 

Cette piste me donne envie de réfléchir à comment j'ai développé, comment je développe mon propre style. 

La réponse qui me vient c'est - comme pour beaucoup de choses dans ma vie - par imitation. Puis, par essai-erreur ! 

Ce matin encore, Nico rigolait car j'ai un foulard sur la tête, un bleu marine en coton avec des losanges blancs ; et l'autre jour il rigolait car j'avais un foulard qui nouait ma queue de cheval, un noir en coton avec des roses rouges et doses. Espérons qu'il va s'habituer - je passe beaucoup de temps en ce moment avec mon amie Caroline qui noue superbement des foulards dans ses cheveux ! Et ça me plait beaucoup ce style sur elle, alors j'essaie la même chose sur moi - avec moins de succès, je me sens encore un peu clumsy mais je vais persévérer. 

Idem il y a 4-5 ans, j'ai vu Servane porter des salopettes et aussi bon je ne sais plus son prénom, et ça leur allait tellement bien, et je me suis acheté une puis deux puis trois puis quatre puis cinq salopettes, plus une que j'ai piqué à Nico, ensuite j'en ai revendu une (trop serrée) et donné une (trop large), il m'en reste donc 4 si tu sais bien compter, trois à Malakoff et une que je laisse en Bourgogne mais quelle joie d'avoir trouvé ces salopettes qui me vont ! Les marques, Osh Kosh, Cararrt, Adolphe Lafont et une trouvée via une obscure marque sur Instagram, je les ai toutes achetées d'occase sauf la sur Instagram et je les porte "cool" avec un t shirt ou "mimine" avec une chemise ou un petit haut plus féminin, j'adooooore. 

Je me suis toujours appuyée sur des femmes dont j'aime le style, je regarde beaucoup et quand un look me plait je demande à la personne chez quelle marque elle s'habille, où elle a trouvé tel ou tel vêtement. Quandd j'étais enfant ou jeune fille, je regardais ma mère, j'adorais lui emprunter ses vêtements. Puis j'ai rencontré ma belle-mère Anne et sa belle-soeur Mariel (j'adooooooore leur style), elles s'habillent beaucoup chez Cotelac. Alors il se trouve que Cotelac est une marque très sous-cotée sur Vinted... 

Ensuite, j'ai des marottes - qui me viennent d'on ne sait où. En ce moment, depuis 4-5 ans, j'aime le bleu marine. Ben j'ai plein d'affaires bleu marines que j'égaye avec les fameux foulards ou des chaussettes (je ne porte que des chaussettes d'hommes à carreaux, à rayures ou à pois....ouais ça limite le choix mais ça se trouve...). Pour les chemises j'aime principalement les rayures bleues et blanches, ou les jolis écossais... Et j'ai plusieurs corsages blancs. 

Enfin, je trouve par moi-même des vêtements qui me plaisent, et je les rachète quand ils sont trop petits ou usés, dans la bonne taille ou plus neufs. Ma jupe noire de gitane. Ma chemise à carreaux Chattawak. Des trucs comme ça. 

Je me suis fait la réflexion, cet été, que je voulais des vêtements dans des formes qui me sécurisent, pas trop moulants, ni trop courts, avec des jolies matières, bref. 

Ah et la dernière chose, je me laisse guider par des spécialistes qui me charment. Sur Instagram, Yvane Jacob, Judith Prigent, Sophie Fontanel ont un tel amour du vêtement, une telle science, et elles mettent dans cette chose en apparence frivole, tellement d'intelligence. Que ça me donne à moi aussi envie de continuer à chercher, à chiner, à faire évoluer mon style tel un vaisseau des Argonautes. 

Et toi, ma chérie-chéri, comment tu l'élabores, ton style ? 

 

au centre de mon tapis, au centre du monde (les bons professeurs)

Par où commencer "mon histoire du jour" ? (Nan parce qu'en marchant, j'ai pensé à plusieurs débuts possibles... )

Premier début. Dans notre famille cette année, il y a deux changements. Le premier c'est qu'Alma devient cheftaine de Jeannettes. Le second, c'est que mon cours de yoga du mercredi soir avec Minh, n'est plus au dojo que j'adore (à côté de la maison, et une salle remplie de tatamis méga confortables) mais dans le gymnase de l'école primaire d'Alma. 

Deuxième début. Ah ben j'ai oublié. 

Je reprends donc mon histoire là où je l'ai commencée (en ayant entre temps téléchargé tous les documents pour finaliser l'inscription au cours car pour le moment, j'y vais "en candidat libre" comme dirait mon frère. Ils sont cools quand même à Malakoff. Je pourrais passer l'année sans payer, personne ne m'emmerderais. C'est l'une des raisons pour lesquelles j'aime cette ville et ce cours). 

Qui dit changements dans les activités sportives et assimilées, dit besoin de matos et qui dit matos sportif ou outdoorsy, dit Décathlon. (Je suis allée une fois au Vieux Campeur, j'y ai laissé mon PEL. Vu que je n'ai plus de PEL, je retourne chez Décathlon ! magasin préféré des Français et pas seulement à cause des prix). Alma avait besoin d'un sac de couchage bien chaud (et adapté à sa taille elle a un peu grandi depuis l'époque où ELLE était Jeannette) ; moi, d'une seconde brique de yoga et d'un tapis moelleux, vu que y'a plus de tatami trop parfait sur lequel je pouvais étendre ma foutah et dormir comme un loir, mais des lattes de bois dures-dures pour le dos. 

Et donc à Décath on trouve tout ce qu'il nous faut, Alma tombe amoureuse de son nouveau sac de couchage en sarcophage et moi j'ai envie de ramener les vendeurs à la maison tellement ils sont sympas. A la place je ramène une brique et un tapis rose pâle qui me fait de l'oeil. Alma me demande, "Est-ce que tu es plus motivée d'aller à ton cours de yoga maintenant que tu as du nouveau matériel ?" Je fais ma blasée, "Bah non, le yoga tu sais j'y vais pour mon dos mais je trouve ça quand même un peu chiant." En vrai, je trouve ça un peu chiant et j'y vais pour mon dos, pour mon prof que j'aime beaucoup et parce que Maman vient aussi. 

Et le soir, lors du cours. Je déroule mon nouveau tapis rose et vois qu'il y a une fleur au milieu, et des rosaces tout autour. Je m'assieds, et me sens, au centre d'un mandala. Mon tapis devient le monde, le tout petit monde de ma pratique de yoga, mais un monde de sécurité et d'harmonie. Et moi je m'assieds sur la fleur, au centre de ce monde. 

Ce n'est qu'un dessin de fleur sur un tapis Décathlon - et l'impression est forte. Etre au centre du monde. Le monde que je contribue à créer et à rendre plus apaisé, notamment en allant à ce cours de yoga. 

Quant à la deuxième brique (pour ceux qui ne font pas de yoga une brique ça sert à s'assoir à s'agenouiller à se stabiliser pour certains exercices).. Oye oye oye, 5 ans que Minh nous recommande d'avoir non pas une mais deux briques, il dit que ça facilite bien des postures. Pff, moi je trouvais que une suffisait, c'était déjà bien assez encombré chez moi. Et je n'arrivais pas à me sentir bien installée quand il nous demandait de nous mettre à genoux. Bon, il m'a toujours foutu la paix. Le cours d'avant j'ai essayé la deuxième brique de ma voisine de tapis de yoga. Ben oui c'était plus confortable la position agenouillée ! 

Et donc armée de mon tapis et de mes deux briques, j'ai vécu vraiment une séance de yoga très différente des précédentes. Au centre du monde, de une. Enfin capable de m'agenouiller, de deux. Et pleine de reconnaissance pour ce prof qui m'a laissée expérimenter à mon rythme. Jamais il ne m'a dit, "Christie, ta deuxième brique !" Il m'a laissée comprendre toute seule. Et oui ça a pris 5 ans - my problem. 

Quelle leçon d'humilité, pour moi la parente, pour moi la coach ! 

Et toi ma chérie-chéri, tu as changé quoi cette rentrée ? 

commencer à guérir

 

Bon c'est pas compliqué, une copine sur deux autour de moi, depuis la rentrée, me parle de sa kinésiologue. Au début je disais Ah super, et puis hier. Ben je me sentais mal mal mal, molle molle molle, encore, depuis un mois je souffre d'otites aux deux oreilles, j'ai MêMe été voir le médecin, j'ai MêMe pris les gouttes antibiotiques qu'il m'a prescrit, et j'ai encore mal et de plus en plus mal. Et puis je dors hâché, et puis j'ai une boule de plomb dans le ventre. 

Bref hier, nouvelle discussion kinésio avec une amie, "elle regarde ce qui se passe dans ton corps, fait le lien avec ton histoire et rééquilibre le bousin". En revenant du déjeuner j'ai pris rendez-vous avec une kinésiologue près de la maison, on se voit vendredi. 

Et déjà, je sens que je commence à guérir ; comme l'idée (la vibration) de la plante peut guérir en aromathérapie, la perspective de ma séance vendredi m'aide à passer à l'action, à organiser notre départ pour la maison de Bourgogne demain (ça y est ! nous signons demain !), j'ai trouvé une nouvelle synergie aroma qui me soulage les oreilles... Le tonus et l'espoir renaissent. 

J'ai même nominé un nouvel ange, Orechiette, pour m'aider à guérir mes oreilles et prendre soin de mon tonus. Il se met au boulot. Il me transporte et m'allège. 

Je récupère ma puissance : c'est la phrase du jour ! 

Bonne journée, ma chérie-chéri. 

la bouche d'en haut, la bouche d'en bas

J'essaye d'écrire sur un autre sujet mais - peine perdue - ce qui veut s'écrire, veut s'écrire. 

La bouche d'en haut, la bouche d'en bas. 

Tant de pourquoi.

Pourquoi je parle autant de tout, et jamais de ça ? 

Pourquoi je parle autant de nourriture, et de recettes - de ce qui nourrit la bouche d'en haut ? 

Pourquoi cette douleur intense dans la gorge, aussitôt ma grande fille partie, douleur qui me laisse en paix au bout de 5 jours. 

Comment je continente ma bouche d'en haut - comme dans, amener à la continence ? 

Comment.. et je suis incapable de terminer d'écrire la question.

Tant de mystères : les autres autour de moi, mes si proches, et moi-même encore plus opaque, et encore plus proche.
Plus je me rapproche, plus ça s'opacifie. 

Bonne soirée, ma chérie-chéri ! 

que me dit mon coeur

 

Oh la la
J'ai tellement de réponses à donner à des gens
Des gens que j'aime
Des gens que j'ai aimés
Des inconnus 

Je me sens débordée
Par trois e-mails !
Je cherche la meilleure réponse à donner
Et du coup je ne réponds pas

J'aimerais que tout me vienne spontanément ! 

Je vais mieux
Mon corps va mieux. 
Une quinte de toux par ci par là et puis
Mon souffle se tranquillise. 
Mon thermos et le thé brûlant et l'empathie des aimés m'ont été bien utile. 
Y'en a des, quand ils sont malades, ils ont besoin qu'on leur foute la paix, moi j'ai besoin de pouvoir me plaindre et qu'on me plaigne sincèrement ! 

Ainsi que la fiole en verre ambré, d'eucalyptus radié + laurier noble + ravintsara, dans une base d'amande douce, dont je me tartine le museau dès qu'une quinte a fini de me terrasser. 

Accepter d'être malade. 
Accepter à chaque fois d'oublier quels remèdes m'ont guérie la fois précédente. 
Même si ça me ralentit
Même si ça m'épuise
Même si ça m'énerve
Même si ça me questionne

Accepter d'être ralentie, épuisée, énervée, questionnée. 

Bon aprèm, mes chéries-chéris ! 

l'oubli

Je n'en reviens pas à quel point j'ai vite oublié - la claustrophobie du confinement, la peur de contaminer les autres et de tomber moi-même malade. Les morts, les très graves inquiétudes, la détresse psychologique, économique. La dette que nous allons mettre des années à rembourser. 

Et donc. Me voilà primo vaccinée. Heureuse d'aller au resto, au café, aux expos, de retrouver mes copains en petit et grand comité. 

Et j'attrape un rhume. Oh moi quand j'ai un rhume je ne l'ai pas à moitié, gros mal de gorge, grosse prise de tête, bon nez qui coule, mauvaises nuits. 

Pas un instant je n'ai pensé que ce rhume puisse être le covid. Pendant 3 jours, je suis sortie enrhumée, j'ai vu plein de monde... Jusqu'à hier où j'ai invité une copine médecin à dîner. - Mais ton rhume, me demande-t-elle, comment es-tu sûre que ce n'est qu'un rhume ? - Oh mais ce rhume je le connais par coeur, c'est le même tous les ans depuis que je suis née ! 

Et quand même je regarde les symptômes du variant indien. 

Aouch. 

Le test que j'ai passé ce matin est revenu négatif. AOuf. AOuf de Aouf. J'étais déjà en train, dans ma tête, de composer les messages à TOUS les amis que j'ai croisés depuis jeudi...

J'ai hâte de recevoir ma 2ème dose de vaccin ; et de guérir de ce putain de rhume - je suis beaucoup moins fréquentable avec mon nez en patate, mon cerveau eu compote et ma toux qui siffle. En attendant, je sors masquée... 

Bonne journée, ma chérie-chéri. 

Oh la la - je n'ai même pas appelé ma mère pour lui dire que j'étais malade. En revanche, j'ai préparé son remède miracle, citron chaud (tiède) au miel. Ainsi que toute la panoplie à ma disposition, lavage de nez, sprays en tous genres, aspirines, mélange d'huiles essentielles (euralyptus radié + laurier + ravintsara, conseille Danielle Festy). Ma nounou me disait, Faut l'enrayer tout de suite ce vilain rhume. Bon, on n'y est pas encore...