Si on résume, donc, le discours de Chirac :
- la loi est promulguée, parce que le président est le garant des institutions ;
- une nouvelle loi va être votée, et elle contiendra deux amendements : passage à un an de la période de consolidation, et obligation de notification du motif
- en attendant, le gouvernement doit faire en sorte que la loi ne soit pas appliquée.
Au-delà du non-sens de telles positions (je promulge sans apppliquer pour modifier le texte au plus vite), et son coté ahurissant d'un point de vue démocratique, on peut se demander ce qu'il va rester de tout cela après coup.
Le passage au parlement de cette nouvelle loi va être l'occasion d'un mobilisation massive. Voilà une nouvelle échéance pour le combat étudiant et syndical : l'intervention du président ne fait donc rien pour tuer la mobilisation. Au contraire, il lui donne un nouveau rendez-vous, sans dialogue annoncé. Peut-être espère-t-il justement qu'une telle échéance recrée les conditions du dialogue. Auquel cas il eût été plus sain de le faire sans cette provocation initiale (en recourant à l'article 10).
Par ailleurs, je gage que les parlementaires (de tous bords, UMP compris) ne se priveront pas de profiter du débat parlementaire (Villepin osera-t-il user encore du 49-3 ?) pour amender le texte à un point le vidant de sa substance. Jean-Louis Debré - wouf wouf - a dit que ces amendements seraient mis en oeuvre très rapidement. Il semble manifestement croire que la docilité parlementaire est égale à la sienne...
La question est donc : quand aura lieu ce nouveau débat ? En plein mois d'août ?
Quelle gabegie ! Quelle impréparation. L'appel récent de Christian Blanc à la démission du président prend tout son sens : nous en avons pour encore un an de bidouillages chiraquiens. C'est déjà trop.
Entièrement d'accord avec toi, mais la question est maintenant combien de personnes dans la rue mardi... s'il n"y a pas un épisode dramatique avant... C'est le comble de l'irresponsabilité et la confirmation d'une classe politique ayant avant tout une pratique de clan mettant à mal notre démocratie.
Rédigé par : Quoique | 31 mars 2006 à 21:44
Trés malin, Jacques Chirac a sur semer la confusion dans la tête de nos concitoyens et les télé l'accompagnent dans ce mouvement.
En faisant d'une situation impossible jurdiquement, une vérité auquel les non-initiés peuvent adhérés il rempli sa part du contrat qui le lie à Villepin.
Rédigé par : franklin_min | 31 mars 2006 à 22:19
Je sais que c’est difficile à comprendre pour certains qui ont plus de compréhension pour les ultimatums à imposer en beuglant, en menaçant, en bloquant et en cassant, mais connaissez vous le sens des mots « proposer un compromis » ?
Je n’aime pas Chirac mais il me semble qu’il propose un compromis qui tient compte des principales revendications entendues ces dernières semaines. Mais il est vrai beaucoup de français sont trop « gaulois » pour comprendre le sens du mot « compromis » ! Ce qui prouve si besoin en était, que ce n’est pas le CPE qui les intéresse et d’aider les jeunes à trouver un premier emploi, mais la politique politicienne.
Rédigé par : margit | 31 mars 2006 à 22:20
Mes chers compatriotes,
Depuis plusieurs semaines, des interrogations, des appréhensions, des critiques se sont élevées autour du contrat première embauche. De nombreux jeunes ont exprimé leur inquiétude, leur besoin de repères et de sécurité, mais aussi leur volonté de trouver toute leur place dans notre société. Des sentiments que beaucoup d'entre vous partagent, évidemment.
Au-delà du contrat première embauche, la période que nous traversons renvoie à des interrogations profondes. L'avenir que nous offrons aux jeunes. Notre capacité à faire vivre notre modèle social dans le monde d'aujourd'hui. La question de la réforme, et de notre aptitude à la mener tous ensemble.
Je veux dire aux Français, je veux dire aux jeunes que je mesure l'impatience de toutes celles et tous ceux qui veulent travailler et réussir et qui n'arrivent pas à prendre pied dans l'entreprise alors qu'ils ont tant d'énergie, de projets et de talents à exprimer. Je comprends bien sûr aussi le refus de la précarité qui s'est fortement exprimé.
J'ai voulu que le Gouvernement se mobilise pour l'égalité des chances en pensant d'abord à tous les jeunes qui sont, en raison d'une formation insuffisante, en réalité privés de la possibilité d'accéder à un premier emploi et qui désespèrent de pouvoir tracer leur chemin.
C'est l'objet de la loi sur l'égalité des chances dont le contrat premier embauche est un des éléments. Avec ce contrat, le Premier ministre, Dominique de VILLEPIN a voulu offrir à tous ces jeunes des opportunités nouvelles pour l'emploi : accéder à l'entreprise ; pouvoir y faire ses preuves ; acquérir une véritable expérience professionnelle, avec un vrai contrat de travail. Pour cela, le Gouvernement s'est attaché à concilier plus de souplesse pour les entreprises mais aussi des garanties nouvelles pour les salariés.
Depuis plusieurs semaines, le dialogue n'a pu aboutir et la situation est restée bloquée autour de la question du retrait ou du maintien de ce texte. Les manifestations ont servi de prétexte à des actes de violence et à des dégradations inacceptables. Les tensions se sont exacerbées dans les universités entre les étudiants qui veulent faire grève et ceux qui veulent travailler. Un nombre important de lycées sont fermés ou bloqués. Il est temps de dénouer la situation en étant juste et raisonnable, avec comme exigence l'intérêt national. C'est la mission que me donne la Constitution.
Le Parlement, les élus de la Nation, ont voté la loi sur l'égalité des chances et le Conseil constitutionnel vient de juger cette loi en tout point conforme aux principes et aux valeurs de la République. En démocratie, cela a un sens et doit être respecté. C'est pourquoi j'ai décidé de promulguer cette loi mais aussi parce que je pense que le contrat première embauche peut être un instrument efficace pour l'emploi.
Mais j'ai entendu également les inquiétudes qui s'expriment, chez de nombreux jeunes et chez leurs parents. Et je veux y répondre. C'est pourquoi je demande au Gouvernement de préparer immédiatement deux modifications de la loi sur les points qui ont fait débat. La période de deux ans sera réduite à un an. En cas de rupture du contrat, le droit du jeune salarié à en connaître les raisons sera inscrit dans la nouvelle loi.
Enfin, je demande au Gouvernement de prendre toutes les dispositions nécessaires pour qu'en pratique, aucun contrat ne puisse être signé sans intégrer pleinement l'ensemble de ces modifications.
Je veux m'adresser aux partenaires sociaux. Je sais leur sens des responsabilités. Je sais leur engagement pour l'emploi. Je sais leur attachement aux valeurs de la République. Je sais leur volonté de donner toute sa place à un dialogue social constructif dans notre pays. Je les invite, ainsi que les représentants des organisations étudiantes et lycéennes, à prendre toute leur part dans l'élaboration de ces nouvelles dispositions.
Je veux leur dire que le moment est venu d'aller de l'avant. Ensemble nous devons travailler pour mettre fin à cette situation choquante où des entreprises, parce qu'elles craignent les rigidités excessives, préfèrent refuser une commande ou délocaliser plutôt que de recruter, alors que tant de personnes sont enfermées dans le chômage et la précarité. Mais nous devons répondre aussi à l'aspiration des salariés à plus de sécurité dans un monde du travail en perpétuelle évolution. C'est tout l'enjeu du grand chantier de la sécurisation des parcours professionnels et de la lutte contre la précarité que je demande au Gouvernement de conduire avec les partenaires sociaux.
Beaucoup d'étudiants ont également exprimé de vraies inquiétudes sur la valeur de leur diplôme, sur leur accès à l'emploi, sur leur avenir. L'université doit rester un lieu d'excellence et la voie d'une vraie réussite sociale. Je demande au Premier ministre et au Gouvernement d'ouvrir un grand débat national sur les liens entre université et emploi, afin de faciliter l'insertion professionnelle des jeunes.
Mes chers compatriotes, C'est d'abord aux jeunes que je pense ce soir. Ils sont la force, le dynamisme, l'enthousiasme, l'avenir de la Nation. C'est pour eux que nous avons le devoir d'agir résolument contre le fléau du chômage dont ils sont les premières victimes.
Car, l'enjeu, c'est évidemment l'emploi. Et la pire des solutions serait de ne rien faire.
Depuis onze mois, le chômage baisse. C'est maintenant que nous devons porter un effort décisif pour gagner ensemble cette bataille majeure pour l'avenir de notre pays et de nos enfants. En République, quand il s'agit de l'intérêt national, il ne saurait y avoir ni vainqueur, ni vaincu. Nous devons maintenant nous rassembler. Et, chacun à sa place doit agir en responsabilité.
Vive la République,
Vive la France
(AFP)
Rédigé par : Longer | 31 mars 2006 à 23:03
> Mais il est vrai beaucoup de français sont trop « gaulois » pour comprendre le sens du mot « compromis » !
Mendès-France avait prophétisé que les régimes nés d'un coup d'Etat devaient s'achever dans la rue.
Les événements entourant le CPE, ânerie technocratique sans intérêt (tout ce chahut pour un texte si mineur, voilà qui ne cesse d'étonner les étrangers posant leur regard sur la France), auront révélé la déliquescence de la monarchie gaulliste méprisant peuple et - plus grave - représentation nationale. Le mensonge du chef soutenu par 82 % d'une nation ne trompe plus personne. C'est le régime de la Ve République, avec ses "hommes providentiels" démagos et ses "potions magiques", qu'il fallait retirer, préalable indispensable à une rénovation de la vie politique française où la gauche comme la droite pourraient enfin tenir un discours de vérité et réformer le pays au Parlement, à tour de rôle ou ensemble en coalition, comme dans tous les autres pays européens.
Rédigé par : Alex Keaton | 31 mars 2006 à 23:45
@Alex Keaton:
Bravo, vous venez d'exprimer totalement mon point de vue, ce conflit met vraiment en valeur les failles du système démocratique français sous la Vème...
Rédigé par : Zkark | 01 avril 2006 à 00:01
une merveilleuse création : loi promulguée mais non applicable - une autre : loi rédigée et votée par le président
Rédigé par : brigetoun | 01 avril 2006 à 00:05
C'est quoi exactement le compromis ? Donner raison aux manifestants sur le fond et à Villepin sur la forme en promulgant une loi mauvaise qu'il faut vider de son sens ???
Wow, c'est quand même fort de se présenter en garant des institutions quand on ridiculise à ce point, et depuis tant d'année, la fonction présidentielle et l'idée même de la loi ? Je suis admiratif devant tant d'imagination procédurale...
Rédigé par : Fred de "Et Maintenant ? " | 01 avril 2006 à 00:37
Ce que je comprends mal:
Le Président promulgue la loi, et très rapidement fait examiner par le parlement une nouvelle loi modifiant la loi promulguée quinze jours auparavant et tout ça parcequ'il veut éviter une relecture au parlement?
C'est étrange comme idée... de toute façon, s'il y a une nouvelle loi, il y aura un nouveau passage devant le parlement.
Rédigé par : JaK | 01 avril 2006 à 00:43
Quelle que soit la constitution, un tel imbroglio confine au ridicule. Les titres de la presse étrangère demain : "French President publishes a law to lay off easier but asks companies not to use it" ?
Oui il fallait un compromis mais personne n'avait imaginé celui-là. La rédaction du discours a du prendre un bon moment... pour aboutir à une absurdité.
Le probleme n'a rien à voir avec la nature de la constitution et tout à voir avec la professionalisation et l'autisme de la classe politique. Villepin, qui n'a jamais travaillé que pour l'administration ni négocié avec des syndicats, a sorti cette loi sans en parler à personne ni même à ses ministres. Visiblement personne d'impliqué dans la rédaction du CPE n'a jamais travaillé en entreprise, notamment car ce contrat n'apporte rien à beaucoup de secteurs (dont le mien) et le CNE était une mesure très suffisante pour les petites entreprises et artisans...
Rédigé par : ava | 01 avril 2006 à 00:43
Qu'est-ce qui est mieux quand on est en CPE: se faire remercier au bout de 2 ans ou de 12 mois? Chirac annonce la réduction de la période de consolidation à un an, n'est-ce pas, paradoxalement, un aggravement de la précarité?
Rédigé par : nicolas | 01 avril 2006 à 01:04
> Villepin, qui n'a jamais travaillé que pour l'administration ni négocié avec des syndicats, a sorti cette loi sans en parler à personne ni même à ses ministres.
Certes, mais la loi a fait l'objet de dizaine d'heures de discussion au Parlement. Pourquoi ce contre-argument est-il inaudible ? Parce que l'on sait que dans l'esprit de la Ve République le Parlement ne sert qu'à enregistrer les textes de l'exécutif/la bureaucratie. Le problème est donc plus profond.
> Visiblement personne d'impliqué dans la rédaction du CPE n'a jamais travaillé en entreprise, notamment car ce contrat n'apporte rien à beaucoup de secteurs (dont le mien)
Le CPE est un instrument de plus (vous pouvez toujours recruter des jeunes en CDI).
> et le CNE était une mesure très suffisante pour les petites entreprises et artisans...
Mais le CPE ne s'applique (ne devait s'appliquer ?) que dans les entreprises de 20 travailleurs et plus, pour lesquelles il était censé remplacer les stages non-rémunérés, les CDD,... en apportant une série de garanties supplémentaires au jeune (lire : http://www.fahayek.org/index.php?option=com_content&task=view&id=726&Itemid=45).
Pourquoi tout ce vacarme alors ? Quelques pistes : 1/ Les jeunes-qui-font-des-études y ont vu le remplacement de leur futur CDI par un contrat plus flexible (conservatisme égocentique se fichant des jeunes au chômage), 2/ pour les syndicats, une première brèche dans le sacro-saint code du travail-que-le-monde-entier-nous-envie, 3/ l'occasion pour la gauche antiparlementaire de transmettre aux jeunes la culture de la révolution (http://www.blogbilger.com/blogbilger/2006/03/un_combat_incer.html).
Rédigé par : Alex Keaton | 01 avril 2006 à 01:20
Evidemment, à force de subtilité, on tombe dans l'absurdité absolue, si grosse qu'on ne la voit pas. A trop réfléchir, le bon sens s'estompe. Vous vous souvenez du slogan "viande française", ce "VF" que tous les titis parisiens ont traduit dans la seconde en "vache folle" ? Je n'ose imaginer le nombre d'énarques mobilisés pour aboutir à ça.
Cependant, qui peut nier que Chirac répond sur les deux points qui coincent ? Problème, ce que les Djeunzes réclament, ce n'est plus cela. Ils n'entendent plus rien, veulent le retrait et la démission du gouvernement (bon d'accord, pourquoi pas le renvoi du pape, peu crédibles les mecs). C'est donc un bon contretemps qui repousse au plus loin la solution du problème.
Allez encore une semaine avant les congés et c'est plié. Quinze jours pour faire retomber la sauce, pas si mal.
Rédigé par : Thierry | 01 avril 2006 à 08:14
La docilité de Debré à la voix de son maître n'a d'égale que son animosité envers Sarko. Et s'il était là le fond du problème ?
Rédigé par : all | 01 avril 2006 à 11:33
"C'est pourquoi je demande au Gouvernement de préparer immédiatement deux modifications de la loi sur les points qui ont fait débat."
Il semblerait d'après les dernieres informations que l'intiative de la loi reviendrait au parlement et non à l'exécutif !!!
Une espèce de 1er avrl qui ne serait pour du faux!
Rédigé par : Tlön | 01 avril 2006 à 15:10
Blog à voir avec notamment des points de vue pertinents sur le CPE !!!!
http://jeunesudf-67.blogspirit.com/
Rédigé par : jeunes udf 67 | 01 avril 2006 à 17:32
Hors sujet pas vraiment : Il y a crise et l'on cherche sous la lueur du réverbère où est le problème. En fait il est au dessus (atmosphère) et en sous sol (la fin des énergies fossiles). Ce que nous vivons est une aimable plaisanterie par rapport à ce qui nous attends et qui est inéluctable et enclenché. Tout le monde le sent et est paralysé par un effroi inconscient, de ce qui entraîne les animaux loin des côtes lors d'un tsunami. Mais aveuglés par nos nouveaux prêtres (diplômés es économie), nous continuons à nous déshabiller pour aller vers les rivages merveilleux de la mondialisation au lieu de courir vers les hauteurs boisées pour se mettre à l'abri car elles sont estampillées nationalistes, ringardes, passéistes. Nous avons oublié que nous sommes d'abord des mammifères et non des millionnaires en devenir. La vague nous engloutira par la folie du confort et du gain.
Rédigé par : fermion | 01 avril 2006 à 22:09
Et si c'était un coup de génie? Les propositions de Chrac sont tellement alambiquées qu'elles peuvent abuser une partie de l'opinion. Et si les manifestants temporisaient?
Cela dit, je pense plutôt que ça aura l'effet contraire; le mouvement va s'amplifier.
Mais, si j'ai bien compris, maintenant c'est l'UMP et donc Sarkozy qui va mener la "négociation". Chirac est malin. Mais il reste "scoumouné": il porte la poisse, tout ce qu'il touche est contaminé par la poisse.
Rédigé par : Eric | 01 avril 2006 à 23:55
Ne nous y trompons pas : le CPE est mort :
96% des entreprises peuvent recourir au CNE pour disposer de périodes d'essai de 2 ans... les 4% restants continueront, comme elles le font aujourd'hui de signer des CDD renouvelables jusqu'à 18 mois et qui s'achèvent sans justification. Le "compromis", c'est donc de créer le CPE tout en s'assurant qu'il ne sera pas utilisé. Ou comment accepter le statu-quo sans l'avouer.
Peut-être que ça peut calmer un peu le jeu, et même être accepté par les manifestants les plus jusqu'au-boutistes. Mais une majorité d'entre eux a surtout crié un vrai ras-le-bol devant le manque d'écoute et de propositions sur leurs vrais problèmes : la dévalorisation de leurs qualification, l'absence de droit à la deuxième chance, les discriminations à l'embauche, le fait de servir de variable d'ajustement dans un système complètement rigidifié. La permanence de la politique chiraco-villepiniste, c'était de créer un effet de manche pour montrer qu'on s'occupe des jeunes... Pas d'ouvrir de vraies négociations sur le fonctionnement du marché du travail.
Ce n'est pas un compromis, c'est la confirmation d'une occasion manquée... dictée par de seuls critères électoraux.
Rédigé par : Fred de "Et Maintenant ? " | 02 avril 2006 à 23:30
J'ai honte, l'autorité de la loi est à terre, et, c'est un comble, du fait du Président, gardien des institutions. Il ne lui suffisait pas d'avoir trahi l'esprit de la 5e, il a maintenant détruit ce qu'il restait de sacré dans les institutions.
Combien de temps allons-nous tenir comme ça ?
Dans le même temps, le Sénat proroge ses mandats d'un an.
Rédigé par : Citoyen | 03 avril 2006 à 00:41
Que de la politique cette réaction... rien à voir avec le code du travail, rien à voir avec la loi.
Moi ce que j'en retiens SURTOUT de cette intervention, c'est que le gouvernement va tenir compte des deux exigences formulées par syndicats, étudiants et patrons (outre le "retrait du CPE avant dialogue) :
«passage à un an de la période de consolidation, et obligation de notification du motif».
Pourquoi continuer la protestation pour un débat politique où le CPE n'est plus le sujet mais un prétexte?
Rédigé par : Un type qui hallucine | 06 avril 2006 à 22:11