Très intéressante interview d'Yvette Roudy sur memoire-vive, autour du manifeste de la pétition des "143 rebelles", qui reprennent à leur compte de manière incroyablement osées les 343 salopes.
Le texte de l'appel (on n'a pas de liste des signataires hormis les trois initiatrices) est un fatras féministo-socialiste habituel, plein de déclarations de principes. Le genre de texte qu'on retrouve en motion de congrès, avec de l'identité de socialiste dedans, du Léon Blum (tiens, pas de Jaurès) et de l'ambition de transformation, etc... Bref, cette expression-là, à ce moment-là, est incompréhensible, se pose à plat dans le débat : rien ne l'appelait, et elle n'apporte rien de nouveau.
Le motif ? Juste Ségolène, ce que ne cachent pas les initatrices dans l'écho médiatique de la presse, heureuse de trouver là une bonne polémique stérile.
C'est vraiment offrir sur un lateau des arguments à ceux qui critiquent les entourages des éléphants. Les réactions n'ont pas tardé. Elles sont partout, en commentaires sur le blog (difficilement accessible, il ne fallait pas prendre over-blog) des 143 rebelles, et sur de nombreux blogs de soutien à Ségolène. 143 polichinelles.
Entre Clearstream et cette histoire, c'est un peu le moment de l'effet boomerang. Ouch ouch ouch, quel mois d'avril !
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