Pour que les choses soient claires: le châtiment appliqué après des années de non-vie et d'angoisse avilissantes passées dans un couloir de la mort (pire que la mort), m'apparaît une barbarie, une torture et révèle un fond sadique et pervers, même si ce traitement est appliqué de bonne foi. Mais, ceux que la mise à mort légale de Sassam Hussein révulse tant, ne pourraient-ils pas avoir une indignation proportionnée à l'ampleur d'autres massacres? Question rhétorique. La métaphore du concert des nations, où la Suisse joue enfin pleinement[2], qui enveloppe le concept de partition, est affligée du concept de prévisibilité. Qui est rarement compatible avec la décence, ou alors c'est qu'un moratoire en la matière aura été consenti.
Guillaume Barry sur un swissroll. Pour une fois, la France a su être à peu près digne, prenant acte de la chose sans en rajouter, selon sa bonne vieille logique de non-ingérence. J'aurais préféré que la France tente d'être active et présente, d'éviter que la peine de mort ne soit inscrite dans la loi irakienne, pour éviter cette issue-là.
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