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31 juillet 2007

Commentaires

Vanbrouche

J'étais un critique acerbe au début de l'aventure Vélov à Lyon pour tous les problèmes et défauts du système je pensais qu'à paris vous échapperiez à cette foule d'incidents du à la phase de lancements. Et non, vous ne profitez même pas de l'expérience lyonnaise, c'est triste, mais à Lyon maintenant c'est top, il ya toujours des problèmes mais cela marche bien dans l'ensemble évidemment.

Allez, dans un an Vélib sera un succès monstre où la plupart des critiques se seront estompées...

aymeric

Oui, ce texte est une petite merveille...

Yves-Marie Brault

Comme pour toute nouveauté, il y a une période de rodage pendant laquelle elle ne marche pas optimalement.

Une fois qu'il y aura plus de stations et que les flux de vélos seront bien identifiés, avec les transports de vélos adéquats, le problème des places libres devraient se résorber.

Guillermo

C'est rigolo et surtout ça permet de découvrir un bon blog (qui m'apprends la mort récente d'Edward Yang.... passée inaperçue).

Sybilline

D'après ce site http://www.parisavelo.net/stats.php y'a toujours autant de stations pleines ou vides, ça semble pas s'améliorer pour l'instant

Bertelle Nicolas

si vous souhaitez obtenir une carte des Vélib télécharger ce localisateur de stations pour Vista http://www.nicoweb.fr/files/getFile.php?idf=1 ;-)

jean-marc du blog

Parmi les critiques portées sur l’expérience Velib, quelques unes de militants écolos. Reprochant le partenariat avec Decaux mais sans véritablement proposer d’alternative autre que marginale ou n’ayant pas passé l’épreuve des faits. Dans vos commentaires de cet été, P. souligne :

« la constance, dans les opposants à Decaux, je dis à Decaux plutôt qu'à Vélib, car si la mairie de Paris avait elle même mis en place et financé le système, il n'y aurait pas la même virulence dans les critiques, c'est l'absence de contre proposition. Je suis personnellement de l'avis que "quelque chose plutôt que rien" est mieux que "rien" ».

Le 20 août, Patrick Jourdain rappelait justement « On ne saurait compter les services publics qui ne sont devenus publics qu'après avoir atteint leur maturité dans le privé : premiers trains, premiers trams, barrages hydro-électriques, courrier, égouts, tunnels..depuis 2 siècles et cela n'émeut personne. Dans l'autre sens, c'est plus rare, mais toujours suspect aux yeux des beaux esprits. »

On cherchera les vraies limites dans les remarques de Franck, relatant sur ce blog sa vie de banlieusard :

« J'habite à Drancy, et je prends ma voiture pour aller à Aulnay prendre le RER. C'est la gare la plus proche ? Non, la plus proche est celle de Drancy, mais à Aulnay :

1 - il y a un parking sécurisé pour garer sa voiture (39 euros par mois quand même...)
2 - tous les trains, ou presque, s'arrêtent à Aulnay, contre un tous les quart-d'heure à Drancy

Qu'est-ce qui me ferait, aujourd'hui, abandonner la voiture pour le vélo pour aller à la gare ?
Un parking à vélo sécurisé chez moi (ça, à la limite, c'est plutôt faisable aujourd'hui) et surtout, surtout, un parking sécurisé au RER de Drancy. L'idéal ? Un système Velib', qui fasse que je me moque des questions de sécurité.

A ce stade, on le voit, je n'ai que faire que le système soit le même qu'à Paris intra-muros, puisque ce dont j'ai besoin, ce n'est pas d'un vélo pour aller sur Paris, mais d'un moyen pour aller à la gare qui me mènera sur Paris. Ce faisant, je n'utilise pas ma voiture, je ne suis pas pour autant tributaire des transports en commun (bus) pour aller chercher mon RER. »

C’est là une incitation forte à ce que le syndicat des transports d’Ile de France (STIF), récemment rentré dans le giron du conseil régional, prenne cette question à bras le corps.

Etendre Velib à la banlieue ?

Davantage favoriser les alternatives modales train/vélo/pieds…

Et dans les modalités, aucune obligation à ce qu'une ville de banlieue ait le même prestataire que Paris. Franck, toujours, pointe à l’horizon les difficultés en cas de multiplication de partenaires sans obligation de connexion entre les réseaux des villes :

« On peut imaginer que, demain, un système de type Velib' soit mis en place à Bagnolet par Decaux, et donc connecté avec celui de Paris, mais à Montreuil par Clearchannel, et donc connectable ni avec Paris, ni avec Bagnolet. (…) Drancy met en place Velib-Decaux, mais aucune des villes voisines. Avec mon Velib-Drancy, je ne peux pas me garer à Aulnay pour prendre mon RER, pas plus qu'aller à la Préfecture de Bobigny. Il ne me reste plus qu'à me faufiler dans une sortie d'autoroute pour prendre la piste de l'Ourcq et aller sur Paris. Génial. »

Il met un bémol à sa critique en rappelant que « le vélo, en tant que moyen de transport (et non de loisirs) n'est de toutes façons utilisé que localement pour l'essentiel. Qu'il ne soit pas interconnecté avec le Velib'Paris n'est pas le drame du siècle. »

Des conséquences du morcellement administratif Français…

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