« Quel décalage... | Accueil | Urbanisme et grèves »

19 octobre 2007

Commentaires

Antoine Block

"Qui d'autre" ?
Nicolas sarkozy, par exemple. Il a promis — juré, craché — qu'il ne solliciterais pas un second mandat. Il sera donc libre (à moins qu'il ait menti, ce que je ne peux pas croire) à partir de 2012 et le bonhomme n'est pas du genre à succomber à la tentation de Venise.

PEG

Ailleurs qu'en France on ne l'appelle pas traité simplifié, mais "reform treaty." Comme d'hab il faut qu'on refuse de faire comme tous les autres...

le chafouin

Tony Blair?

Etudiant en Droit

Pas si facile que ça la ratification. Les 3/5... Sinon referendum

Pierre Catalan

Ayant commis un billet qui a trait à la politique et à ton secteur professionnel, j'aurais voulu ton impression.

http://pierrecatalan.hautetfort.com/archive/2007/10/20/facebook-et-politique.html

Hum. Je n'ai pas l'habitude de faire du racolage comme ça, je t'assure.

Gus

On ferait ptet mieux de garder Juncker pour récupérer les gaffes de son prédécesseur quel qu'il doit.

Je propose Gordon Brown :-)

Sinon, je me demande quels seront les députés et sénateurs socialistes qui briseront la consigne de leur parti pour soutenir le traité au congrès. En refusant le référendum, c'est eux que Sarkozy met dans un belle merde.

remi

Ca me rappelle furieusement ce qu'on disait sur le traité de Nice. Pas enthousiasmés par le traité mais nécessité d'aller de l'avant .. "La prochaine fois, cela sera la bonne"...
Mouais, mais jusqu'à quand?

HugoMe

Je ne comprends pas ce qui se passe.
Si la réforme sur le mode de vote ne passe qu'en 2014, comme dit Le Monde, ça veut dire qu'on en est toujours à un vote à l'unanimité, et ce pour 10 ans. C'est donc un echec patent ?
ça ne dérange personne ?

Gus

HugoMe: Pour beaucoup d'observation, permettre à l'europe de jouer à "qui à la plus grosse" avec Georges Bush était un enjeu crucial de la construction européenne : donc, un nouveau vice-président de la commission européenne ex-ministre des affaires étrangères de l'Unon avec son administration chargé d'ouvrir sa gueule sur la scène planétaire au nom de l'ensemble des états-membres, ça en jette.

Surtout avec un vrai Prèsident pour faire comme si qu'on était un vrai état avec de vrais militaires. Comme ça au moins, au prochain désastre militaire à organiser, yaura plus les lopettes et les couillus : tout le monde ira à la guerre pour quelques barils de plus.

Et ça, ça n'est pas pour 2014. Et puisque les eurocrates auront eu leurs jouets pour faire comme les grands, ils nous foutront la paix.

Dormez bien, on s'occupe de vous et de tout

Quel scandale. On nous remet sur la table ce que et les français et les hollandais ont refusé.

VGE :


En termes de contenu, les propositions demeurent largement inchangées, elles sont justes présentées de façon différente. La raison de ceci est que le nouveau texte ne devait pas trop ressembler au traité constitutionnel. Les gouvernements européens se sont ainsi mis d'accord sur des changements cosmétiques à la Constitution pour qu'elle soit plus facile à avaler.

Pour mémoire :

Comment qualifier et sanctionner, dès lors, un tel coup d’Etat ? Le texte de la très populaire Constitution de 1793 n’y allait pas de main morte en disposant, dans son article 27 : « Que tout individu qui usurperait la souveraineté soit à l’instant mis à mort par les hommes libres ». La peine de mort étant désormais prohibée par la Constitution française il convient de s’y conformer et de se tourner plutôt vers l’article 35 du texte de 1793 qui affirmait solennellement : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ». La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, intégrée au préambule de l’actuelle Constitution, range aussi la résistance à l’oppression parmi les droits naturels et imprescriptibles de l’homme (...)

Source : http://culturalgangbang.blogspot.com/2007/10/europa-europa.html

Paul

@Dormez bien...

Et si c'était la manière dont le précédent traité était présenté qui en faisait un mauvais traité ? (A savoir, aucune pédagogie, aucune vision claire des évolutions par rapport aux précédents, et le fait que ce traité qui voulait établir une constitution a été taclé à cause de tout un tas de mesures qui figuraient DEJA dans les anciens traités et n'avaient été reprises dans celui-ci que parce qu'il est de tradition dans l'UE que chaque nouveau traité annule et remplace l'ancien (ainsi, les centrales nucléaires finlandaises n'ont rien à faire dans une constitution) : ce traité s'appellera traité, qu'on laisse la légitimité de la représentation nationale s'appliquer.

@ Versac : avez vous réussi à vous procurer le texte intégral ? J'ai beau chercher, je ne trouve pas...

Antoine Block

@Paul :

"qu'on laisse la légitimité de la représentation nationale s'appliquer".
Mais qu'y aurait-il de tellement gênant à laisser s'appliquer la légitimité du peuple lui-même ? N'est-ce pas une légitimité au mopins aussi légitime que celle de la représentation nationale ? Si celle-ci est réellement représentative et légitime, elle ne devrait rien craindre d'une confrontation directe avec les citoyens… ou bien ?

Puis, vous demandez à Versac s'il a "réussi à [se] procurer le texte intégral ? J'ai beau chercher, je ne trouve pas..."
Que vous importe ? Vous comptez en faire quoi du texte intégral ? Le lire, comme si votre appréciation importait de quelque manière ? Ce serait oublier que la légitimité de la représentation nationale, dans son immense bonté, s'occupe de tout.

Thomas L.

"Qui d'autre que Jean-Claude Juncker pourrait incarner cette subtile sublimation des contraintes ?"

Je suggère Tony Blair.

zz

Ca va tellement plus vite, c'est tellement plus simple quand on ne consulte pas le peuple... Et puis comme ça, il ne risque pas de dire non.

Tonton

D'accord avec Chafouin, Tony Blair est une piste intéressante, d'autant plus s'l obtient des résultats dans sa mission actuelle!!!
Cordialement,

http://mitterrand.2007.over-blog.com

David

On ne peut pas construire l'Europe sans le peuple.

Le déni de démocratie adressé aux votes néerlandais et français est donc une très mauvaise nouvelle pour le fédéralisme européen.

Sont ici bafoués et un principe qui devrait être fondamental : la démocratie, et le simple pragmatisme.

W. Nepigo

Oui, c'est une mauvaise nouvelle... Mais peut-être pas. Le plus important, pour l'UE, c'est l'augmentation des pouvoirs du Parlement, et, surtout, la constitution d'un espace public européen. Un début? le "Prix du Pire Lobby de l'UE 2007", organisé par quatre ONG européennes (hollandaises, allemandes, anglaises et internationales). Les candidats de la catégorie "Pire écoblanchiment" sont bien salés... Les armes écologiquement correctes, vous connaissez?
(www.worstlobby.eu )

L'utilisation des commentaires est désactivée pour cette note.