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20 octobre 2007

Commentaires

théo

Très juste. J'ai été frappé de la même façon en début de soirée vers République. Comme moi, des centaines de personnes rentraient chez elles à pied et l'ambiance était assez inhabituelle....

Charles'

J'ai surtout remarqué, les cuisses brûlantes sur mon vélo, en découvrant les côtes de Paris, que ça roulait très bien.
Versac a raison. La beauté de Paris saute aux yeux au moment où on y revient.

Mox Folder

la cables non enfouis moi j'aime bien ça donne souvent de très belles photos :
http://blog.ledebugger.com/index.php/post/2007/10/17/Ciel-en-feu-a-Key-West

cela dit j'imagine mal Paris avec des câbles partout, ce serait pas rendre hommage à son architecture et ses monuments... on préfèrera des antennes paraboliques ;o)

Gus

Le paquet mis sur les voies de bus, cet horrible tramway, et les incessantes barrières à la circulation motorisée autonome mises en place depuis l'arrivée de Delanoé a aggravé une tendance effectivement lourde : cet extraordinaire dirigisme parisien dans le domaine des transports probablement inégalé dans le monde (mais bien imité dans d'autres métropoles socialistes, au premier rang desquelles Dijon)

maruku

Sur la question de l'enfouissement des câbles : tout dépend de ce qu'on appelle "Paris". Une fois franchi le périph, il y a pas mal d'endroit où les câbles s'exhibent. La particularité française ici c'est que la capitale de la France n'est en réalité qu'un morceau d'elle-même.

(Je ne sais pas si c'est exact mais on dit à Tokyo que les câbles ne sont pas, sauf exception, enterrés pour faciliter le rétablissement de l'énergie et des communications en cas de séisme).

Monsieur Prudhomme

Je propose de s'inspirer de l'exemple japonais et de reconstruire le réseau de distribution d'eau en aérien. Ainsi les fuites seraient détectées et réparées rapidement ce qui éviterait un énorme gaspillage d'eau potable.

raydaction

Bien vrai. Les grèves des transports ont pour effet à Paris de faire remonter en surface des centaines de milliers de petites "fourmis" marcheuses. C'est assez humanisant à voir. Conclusion, les grèves à Paris ne conduisent pas inéluctablement à "péter un cable" ...

Impertinences

Une petite réflexion un peu décalée des grèves : cette fourmilière en surface ne serait-elle pas les prémices de ce qui se passera lorsque le pétrole aura fini d'atteindre des prix exorbitants pour disparaître totalement? Il est donc plus que temps de réfléchir à des moyens de circulations dans nos grandes villes qui resteront indépendants de nos moyens énergétiques actuels et beaucoup plus propres loin du pétrole et de l'énergie nucléaire.

petit jardin

Il y quelques semaines, un vendredi matin aux environs de 9 H (ce n'était pas un jour de grève), je tentais de sortir de Paris par le nord puis l'ouest et je me retrouvais dans un inextricable embarras qui commença vers la porte de Clichy pour s'achever dans les environs de Vaucresson. Pressé par un rendez-vous dans l'Orne, je décidais d'emprunter un parcours transversal tentant d'éviter les grands axes figés. Mais tout ou presque était incroyablement saturé, le périphérique, les voies principales et secondaires, les transversales, ce qui allait vers le centre et curieusement ce qui s'en éloignait. A la radio je venais d'écouter d'abondants commentaires et disgressions sur le ''Grenelle de l'environnement'' et ses objectifs jugés ambitieux ou insuffisants selon les cas. Mais j'avais soudain devant les yeux une image très différente, une sorte de chaos, avec toutes ces personnes seules dans leur voitures conçues pour rouler bien au delà du 10 à l'heure de moyenne obtenues péniblement ce matin là. Le réchauffement et la pollution de la planète me parurent alors inévitables sauf à renoncer au type de confort et de pardigme du bonheur qui semble dominer. Trop de gens acquis ou obligés à la vitesse du monde, trop d'individus réduits à supporter avec résignation l'immobilisme heureux d'être provisoirement protégés dans leurs petites caisses climatisées. Plus tard nous atteignâmes les routes secondaires quasi désertes de l'Orne. La juxtaposition de ces deux réalités si différentes me laissent de plus en plus perplexe et inquiet. Le silence et la tranquilité des prés à vache me semblant infiniment mieux à même de me fournir le bonheur.

MINERVE

petit jardin ,comme je vous comprend !

Il y a quelques mois ,revenant d'un long voyage à RCG ,j'ai pris un taxi à 7h30 environ du matin pour aller du coté d'Evry .J'ai eu un chauffeur formidable qui connaissait toutes les traverses ,qui paraissait se jouer des ralentissements provoqués par des accidents divers .J'ai quand même mis plus d'1 heure 1/2 pour arriver et j'ai plaint ces malheureux parisiens qui doivent supporter celà tous les jours .

ArnofromParis

Heu, vous êtes gentils avec vos fourmis ... ces fourmis sont aussi des personnes qui ont du marcher parfois assez longtemps dans Paris (surout vendredi) pour pallier la fermeture totale de certaines lignes de métro. Ou pour ne pas être comprimés dans une des rares rames.

Alors, les fourmis, elles voudraient bien pouvoir aller bosser, ne serait-ce que pour payer les retraites des cigales du "service" public. (Je leur filerai bien un coup de Baygon à ceux-là, au passage).

J'adore ces visions angéliques de Parisiens bobos motorisés ou en Vélib. De toute façon , les gens de banlieue sont tenus pour quantité négligeable.

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