Hallucinant prisme, à la mort de Marulanda, que celui du rappel systématique, voire avant l'annonce même de la mort, de la chance que pourrait constituer cette mort pour la "libération d'Ingrid Betancourt". Je n'ai entendu que ça, à la radio, la télé, lu sur le web, depuis dimanche soir. Marulanda->Ingrid. Simple exemple (sans faire du Veronis) : sur la page de Google actualités, tel que je la vois actuellement, Betancourt revient 16 fois, Marulanda 13. Marulanda est moins mort qu'Ingrid peut-être libre...
Doit-on être à ce point hypnotisé par le sort d'une femme, certes moitié française, pour oser un traitement différent, plus réel, de ce que veut dire l'impact de cette mort ? L'hypnôse semble continuer à fonctionner.
Heureusement, il y a quelques chroniques qui sauvent. Mais si entourées de bruit qu'on craint un peu qu'elles n'aient qu'un peu de mal à porter la complexité de leurs analyses.
PS : document historique. A trois mois près, il se payait la honte de sa vie en s'adressant solennellement à un mort.
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